Crée le 21-09-2012 13h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 21-09-2012 -14H15 PAR : AFRICA-NEWS
Les responsables des stations de radio-diffusion et des chaînes de télévision se sont retrouvés hier mercredi 19 septembre, pour la seconde fois avec le ministre des PT-NTIC (Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'information et de la Communication).
Au centre de la rencontre : évaluer le moratoire que l'Etat, par le truchement du ministre des PT-NTIC, avait accordé aux patrons de l'audiovisuel en date du 5juillet 2012, pour qu'ils se mettent en règle avec le fisc. La Secrétaire générale du ministère et le président de l'ARPTC (Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications du Congo) ont pris part à la réunion.
Dans sa brève adresse en guise d'introduction, le ministre Kin-Kiey Mulumba a indiqué que cette réunion faisait suite à celle tenue en date du 5 juillet 2012, au cours de laquelle les patrons de la presse audiovisuelle avaient été invités à régulariser leur situation vis-à-vis du fisc. Avant de leur rappeler le caractère obligatoire de la recommandation et les sanctions qu'ils pourraient encourir en cas de non exécution.
En outre, il a souligné la nécessité pour les responsables de l'audiovisuel de se mettre en ordre en vue de se conformer à la nouvelle donne technologique, avec le passage de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre (TNT).
Parlant des missions assignées à son ministère, dont celle d'un service d'assiette, le ministre a laissé entendre que pour cette année 2012, le secrétaire de l'audiovisuel doit à l'Etat quelque 2.500.000 dollars, selon le rapport de la DGRAD.
Pour clore son intervention, le ministre des PT-NTIC a lancé une dernière mise en garde de deux semaines à ses interlocuteurs pour se mettre en règle. Passé ce délai, ils verront leurs fréquences retirées et attribuées à d'auteurs opérateurs.
«En résumé, après un long moratoire accordé, je vous invite à être en règle sous deux semaines avec la DGRAD», a-t-il lancé par la bouche de son directeur de cabinet qui a procédé à la lecture de son mot. Avant de marteler qu'il n'y aura plus d'autres réunions sur cette matière, et que ceux qui ne se seront pas mis en règle seront tout simplement déconnectés et leurs fréquences attribuées à d'autres.
Faisant le rappel de l'essentiel de la réunion du 5 juillet, la Secrétaire générale a signalé que seules 11 chaînes de radio et télévision avaient écrit pour solliciter un échelonnement. Il s'agit de Canal Kin TV, Canal Futur, CMC, CMB, Molière, Numerica, RLTV, Radio 11, Ralik, etc.
Certains patrons parmi ces onze avaient même versé un acompte, à l'instar de Molière, Numerica, etc.
Bref, à ce jour, sept patrons de l'audiovisuel ont marqué leur bonne foi en payant un acompte, a renseigné Mme la Secrétaire Générale.
De leur côté, les responsables de l'audiovisuel privé ont exprimé leur inquiétude par le biais de leur -président face à l'augmentation exagérée des redevances qu'on leur impose de payer. Le président de l'ANEAP (Association Nationale des Entreprises Audiovisuelles Privées), Kibambi Shintwa, a indiqué que la taxe à payer est passée de 1.000 dollars à 24.000 dollars. Or l'environnement socio-économique où ils évoluent met en difficulté tout le monde face aux charges de fonctionnement.
Dom
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