Monday, September 3, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: L'ex-chef d'état-major rwandais se sert du procès de Johannesburg comme tribune contre le criminel Paul KAGAME

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L'ex-chef d'état-major rwandais se sert du procès de Johannesburg comme tribune contre le criminel Paul KAGAME
Sep 3rd 2012, 14:25

Crée le 03-09-2012-06h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 03-09-2012 -   16h28 PAR :ARTV-NEWS

 

L'ancien chef d'état-major rwandais Kayumba Nyamwasa a failli être assassiné en Afrique du Sud en 2010. Au procès des six accusés, qui se tient depuis juillet 2011 à Johannesburg, il tente de se refaire une santé politique, tirant à boulets rouges contre le président Paul Kagame.
L'ex-chef d'état-major rwandais se sert du procès de Johannesburg comme tribune

© AFP/Archives Stephane de Sakutin. L'ancien chef d'état-major rwandais Kayumba Nyamwasa, le 10 juillet 2012 à Johannesburg


Lors des précédentes audiences, il a clamé qu'on avait voulu sa mort parce qu'"avec le temps, il défiait le pouvoir du président Kagame sur des choses qui méritaient des changements".


Dans un entretien accordé à l'AFP, il affirme que cet assassinat raté, quatre mois après son arrivée en Afrique du Sud au terme d'un voyage rocambolesque et d'une traversée à la nage épique, avait été savamment planifié et son ancien chauffeur et homme de confiance retourné contre lui.


Ce dernier, Richard Bachisa, est aujourd'hui dans le box des accusés, aux côtés de deux compatriotes rwandais et trois Tanzaniens, poursuivis pour tentative de meurtre et détention illégale d'armes à feu et dont le procès doit reprendre mercredi. Ils plaident non coupables.


Le 19 juin 2010, l'ancien général avait été touché par balles à l'estomac devant son domicile de Johannesburg en Afrique du Sud, pays qui lui a consenti l'asile.


L'ancien militaire, dont l'extradition est demandée par l'Espagne et la France pour son rôle dans le génocide rwandais de 1994, se dit victime d'une persécution.


Le président Kagame s'est adressé en avril 2010 au parlement national disant qu'il allait l'écraser comme une mouche et dit-il à l'AFP, "dans les deux mois, on m'a tiré dessus".


"Des Rwandais sont victimes d'une chasse aux sorcières qui me vise personnellement, qui vise même mes amis", dit-il dans cet entretien.


"Pourquoi le Rwanda est-il à ce point unique en son genre, avec des Premiers ministres, des ministres des Affaires étrangères, d'anciens députés, des journalistes et des officiers de l'armée en exil?", interroge-t-il.


En juillet, son plus jeune frère, le lieutenant-colonel Rugigana Ngabo, a été condamné à 9 ans de prison par un tribunal militaire pour atteinte à la sécurité de l'Etat.


Le gouvernement rwandais, joint par l'AFP, n'a pas souhaité commenter.

Aux yeux de Carina Tertsakian, chercheuse auprès de l'ONG Human Rights Watch, "il y a très très clairement une forme de répression de l'opposition et plus généralement des personnes critiques, qui s'étend jusqu'aux organisations de défense des droits de l'homme et autres".


"Si l'on prend une affaire comme celle de la tentative d'assassinat de Kayumba Nyamwasa, elle s'inscrit très bien dans ce scénario", dit Mme Tertsakian, basée à Londres.


Le pouvoir du président Kagame a été loué pendant plusieurs années pour le retour de la croissance, le recul de la pauvreté et de la mortalité infantile mais désormais décrié pour son durcissement autoritaire, et son rôle supposé dans les nouveaux troubles en République démocratique du Congo (RDC).


Brouillé avec Kagame, l'ancien général Nyamwasa a beau jeu de se ranger dans l'opposition. A l'audience du 10 juillet, les rôles se sont cependant inversés.


De victime et partie civile, l'ancien général est soudain apparu comme le principal mis en cause dans la bouche de l'avocat de son ancien chauffeur.


L'avocat a aussi longuement appuyé là où ça fait mal, lisant des passages de la demande d'extradition de la justice espagnole et interrogeant M. Nyamwasa sur son passé.


Nyamwasa est accusé par la justice française et espagnole d'être impliqué dans l'attentat contre l'avion de l'ancien président Juvénal Habyarimana, événement déclencheur du génocide rwandais qui a fait 800.000 morts.


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