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AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie,

Kivu : deux millions de déplacés, c'en est trop Jul 13th 2012, 08:02   Crée le 12-07-2012-05h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le Jeudi 12-07-2012 - 20h05 PAR : LE POTENTIEL Avec l'agression dont est victime la République démocratique du Congo depuis plus de trois mois, la situation humanitaire devient très préoccupante dans la partie Est. Et si avant les élections de 2006, les déplacés internes étaient de 1 300 000 (un million trois cent mille), aujourd'hui, ce nombre est passé à 2 000 000 (deux millions). C'est trop. La population vivant dans la partie Est traverse pour le moment une période difficile. Dans un communiqué rendu public mercredi 11 Juillet 2012, un organisme humanitaire a d'ailleurs avancé le chiffre de sept cent mille (700 000) déplacés enregistrés après des combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les groupes armés dans la province du Nord-Kivu. Vivant dans des conditions déplorables, ces déplacés sont exposés à des épidémies de tout genre. Ces déplacements des populations sont tellement récurrents et massifs que les acteurs humanitaires sont quelque peu débordés. Leurs ressources réduites ne leur permettent pas de faire face à tous les besoins. Le CICR, par exemple, ne parvient pas à atteindre tous les déplacés faute des routes et à cause de l'insécurité. Trop, c'est trop La situation qui prévaut actuellement dans l'Est du pays interpelle tous les Congolais, toutes tendances confondues. Toute personne qui se dit réellement nationaliste ne peut tolérer les traitements inhumains infligés aujourd'hui aux compatriotes vivant dans le Kivu. Quel péché ces derniers ont-ils commis pour qu'ils puissent subir un tel sort ? Déplacées à plusieurs reprises suite aux affrontements entre les forces loyales et les groupes armés, les familles sont déboussolées. Les enfants sont contraints de faire l'école buissonnière. Trop, c'est trop. Rétablir l'autorité de l'Etat Conscient de la gravité de la situation, le gouvernement de la République a lancé un appel à la mobilisation. Animée de l'esprit nationaliste, la population a répondu d'une manière spontanée. C'est ainsi que nous apprenons l'organisation à travers le pays des marches de soutien aux frères, sœurs et enfants du Kivu et aux soldats qui tiennent cette fois-ci à mettre fin à la présence des groupes armés dans l'Est de la République. Outre cet appel à la mobilisation, le gouvernement devra également réunir des moyens pour venir en aide aux déplacés. Car, le plus souvent, ce sont les ONG internationales et nationales qui se déploient tant bien que mal sur le terrain. Maintenant qu'elles (ONG) se déclarent quelque peu essoufflées, c'est au gouvernement de prendre ses responsabilités par son ministère des Affaires sociales et Action humanitaire. L'heure est venue pour que le gouvernement joue pleinement son rôle. Pour ce faire, des moyens conséquents doivent être mis à disposition afin de faire face aux besoins des déplacés. Cette responsabilité du gouvernement doit se manifester aussi en faveur des FARDC qui ont la lourde mission d'en finir avec les groupes armés. L'objectif étant de rétablir l'autorité de l'Etat.

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