Crée le 21-06-2012- 13h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 21-06-2012 - 13h15 PAR: ARTV-NEWS
Dans un rapport publié par les États-Unis le 19 juin, le pays figure parmi dix-sept autres les moins bien notés dont l'Algérie, la Libye, la Corée du nord et l'Arabie saoudite. Près de 27 millions de personnes seraient réduites en esclavage dans le monde aujourd'hui, selon la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton. « L'abolition de l'esclavage aux États-Unis en 1865 et dans d'autres pays n'a malheureusement pas signifié la fin de l'esclavage dans son ensemble. En dépit de l'adoption de traités et de lois qui interdisent l'esclavage, les faits montrent que nombre d'hommes, de femmes et d'enfants vivent en esclaves des temps modernes en raison du fléau qu'est le trafic d'êtres humains. Les victimes de l'esclavage moderne sont des hommes et des femmes, des fillettes et des garçons dont l'histoire nous rappelle de quels traitements inhumains nous sommes capables », a-t-elle fait savoir.
Le rapport indique néanmoins que des progrès dans la lutte contre ce fléau ont toutefois été accomplis, grâce notamment aux poursuites engagées contre les trafiquants par un nombre croissant de gouvernements. 29 pays ont ainsi remonté dans le classement. Mais sur les 185 pays étudiés, seuls 33 se conforment aux textes existants au niveau international instaurés pour mettre fin au trafic d'êtres humains, telle la Déclaration universelle des droits de l'homme.
L'Organisation internationale du travail avait annoncé, le 1er juin, que près de 20,9 millions de personnes, dont près d'un quart ont moins de 18 ans, sont en situation de travail forcé dans le monde, occupant des postes qui leur ont été imposés par la contrainte ou la tromperie.
Dans un rapport publié en 2011, l'ONG américaine Free the slaves avait dénoncé des cas « d'esclavage humain» dans les mines situées dans les zones de conflits dans l'est de la RDC en déplorant le fait que les auteurs de ces actes demeurent impunis. «On exploite les personnes comme on exploite les minerais. Nous n'avons pas trouvé un seul cas qui a été amené en justice », avait déclaré la directrice des programmes de cette ONG.
Parmi des cas d'esclavage répertoriés dans les mines, le rapport indiquait notamment la soumission au travail forcé et l'esclavage sexuel. Certaines formes d'esclavage, ajoutait le document, sont directement liées au conflit.
Patrick Kianimi
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