Crée le 09-10-2013 06H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 09-10-2013 - 07H20 PAR : LE POTENTIEL
Les dirigeants des partis politiques et députés nationaux du groupe parlementaire UDPS et alliés ayant refusé de participer aux concertations nationales dressent un bilan négatif de ces assises.
Pour eux, « les concertations nationales auront été l'occasion donnée au président Kabila d'identifier et de constituer sa nouvelle majorité présidentielle préoccupée désormais par la mise en place d'un nouveau gouvernement et à la requalification de nouvelle majorité présidentielle », déclare Fabien Mutond, vice-président du groupe parlementaire UDPS et alliés.
Au cours d'un échange avec la presse, le samedi 5 septembre à Kinshasa, ce groupe d'opposants regrette le fait qu'« aucune analyse approfondie sur les causes profondes de la guerre dans l'Est du pays incluant les complicités internes n'a été faite ».
« De même, les concertations n'ont pas permis de mettre en cohérence l'appui de la communauté internationale, les discussions de Kampala et une approche interne crédible pour une sortie définitive de crise sécuritaire dans l'Est du pays », notent-ils.
Au plan social, l'UDPS et alliés estiment que les participants à ces travaux sont «restés muets et incapables de proposer des réponses réelles dans le domaine de l'emploi, de la santé publique, de l'enseignement, du niveau minimum du salaire, du pouvoir d'achat ainsi que de la pauvreté qui touche 71% de la population ».
Ces groupes parlementaires et partis politiques de l'opposition ont, par ailleurs, dénoncé ce qu'ils considèrent comme une tentative des dirigeants actuels de rester au pouvoir. Les signataires de la déclaration ont rejeté « la demande faite par les concertateurs de décaler les élections des députés provinciaux, dans le seul but de prolonger le mandat des gouverneurs, des sénateurs et de faire bénéficier au président Kabila un nouveau mandat ».
S'agissant de l'issue des concertations nationales clôturées, le 5 octobre au Palais du peuple, le président Joseph Kabila s'est engagé à présenter le rapport de ces travaux aux membres du Parlement réunis en Congrès, dans le plus bref délai, promettant d'annoncer, à cette occasion, des mesures importantes prises en réponse aux recommandations contenues dans le rapport final de ces assises.
Parmi les recommandations formulées par les délégués, l'on note, entre autres, le respect du pacte républicain qui implique le respect des dispositions verrouillées de la Constitution, notamment, celles portant durée et nombre de mandats du président de la République.
Pour rappel, certains partis politiques de l'opposition ont refusé de prendre part à ce forum convoqué par le président Kabila. Une coalition conduite par l'UNC de Vital Kamerhe exige la tenue de ce qu'elle appelle « vrai dialogue » et qui serait conforme à l'esprit de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies et de l'accord cadre d'Addis-Abeba.
0 comments:
Post a Comment