Crée le 20-08-2013 06H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour vendredi 20-08-2013 - 06H29 PAR : LA VOIX DE LA RUSSIE - ARTV NEWS
KAHASHA
KINSHASA (Xinhua) - Les personnes qui ont participé à des mutineries ou mouvements insurrectionnels ne sont pas éligibles au bénéfice d'une loi d'amnistie ou à l'intégration dans les forces armées de la République, a déclaré le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement rd-congolais, Lambert Mende, lors d'un point de presse tenu jeudi à Kinshasa.
"Il en est de même des auteurs présumés de crimes de guerre, crimes contre l'humanité, notamment les meurtres de civils, viols et violences sexuelles et des personnes responsables du recrutement d'enfants soldats ainsi que celles impliquées dans la chaîne de l'exploitation illicite des ressources naturelles de la RDC", a déclaré le ministre Mende.
"Dans le but de se conformer à la dynamique amorcée dans les pourparlers de Kampala particulièrement en matière de lutte contre l'impunité dans tous les secteurs de la vie nationale, les personnes indexées par des sanctions nominatives de la communauté internationale, le Conseil de sécurité de l'ONU, les Etats-Unis tout comme celles indexées pour violation des droits humains, ne peuvent non plus être concernées par une loi d'amnistie ou une intégration au sein de l'armée nationale", a-t-il poursuivi.
D'après lui, le gouvernement a établi une liste contenant une centaine de commandants, assimilés et hommes de troupes du Mouvement du 23 mars (M23), définitivement non éligibles à l' intégration au sein de l'armée nationale.
Un certain nombre d'officiers du M23 a été radié par l'état- major général de l'armée nationale des rangs des FARDC pour faits d'indiscipline et d'appartenir à un mouvement insurrectionnel.
"La centaine des membres de la force négative M23 ainsi établie comprend également des personnes jugées et condamnées par nos Cours et tribunaux pour activités criminelles", a-t-il précisé, ajoutant que "ce serait un non-sens que d'intégrer des criminels condamnés par la justice dans les FARDC".
Joint au téléphone par Xinhua, Roger Lumbala, ancien député national et membre du M23, qui se trouve à Kampala pour les pourparlers entre le M23 et le gouvernement, a déclaré que les militaires de leur mouvement ne vont pas intégrés dans l'armée nationale parce qu'elle n'est pas organisée.
Une délégation du gouvernement est en pourparlers avec les rebelles du M23 à Kampala en Ouganda afin d'obtenir une solution politique pour résoudre la crise qui sévit dans la partie est du pays.
Le M23 combat depuis mai 2012 l'armée nationale dans la province du Nord-Kivu. Ce mouvement rebelle revendique l' application de l'accord du 23 mars 2009 signé par le gouvernement et les groupes armés dans l'est de la RDC.
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