Crée le 21-08-2013 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 21-08-2013 - 08H40 PAR : LE POTENTIEL
En perspectives des concertations nationales
Le Réseau national d'ONG des droits de l'Homme souscrit à l'organisation des concertations nationales qu'il voudrait inclusive et républicaine. Pour ce réseau, c'est le seul moyen de mettre un terme au cycle de violences que connaît la RDC depuis plusieurs années. Aussi estime-t-il que, pour décrisper la situation et permettre la cohésion nationale, la grâce présidentielle est nécessaire, notamment, pour les prisonniers politiques et d'opinion.
Le Réseau national d'ONG des droits de l'Homme (Renadhoc) invite le chef de l'Etat, Joseph Kabila, à gracier tous les prisonniers politiques et d'opinion ainsi que des leaders de groupes armés congolais actuellement détenus dans des prisons congolaises. Cela, à l'occasion des concertations nationales dont l'organisation pointe à l'horizon, renseigne le journal en ligne de radio Okapi. Lequel fait remarquer que, pour cette plate-forme de la Société civile, « cette mesure permettrait de créer une meilleure cohésion nationale ».
Dans son cahier des charges publié le lundi 19 août, signale la source, « le Renadhoc propose plusieurs préalables pour décrisper le climat politique avant la tenue des concertations nationales convoquées par le chef de l'Etat pour créer la cohésion nationale ». Ce réseau d'ONG, poursuit la même source, demande notamment à Joseph Kabila de signer une ordonnance garantissant à tous les participants aux concertations nationales la liberté d'opinion. C'est dire, rapporte la même source, « ils ne pourront pas être poursuivis, recherchés, arrêtés, détenus ou jugés en raison d'opinions ou de votes qu'ils émettraient durant ces assises ».
Pour une participation bénévole
Le journal en ligne de la radio onusienne fait également savoir que le Renadhoc s'inscrit aussi en faux contre la formation d'un gouvernement d'union nationale, la révision constitutionnelle ou la remise en question des institutions légalement constituées auxquelles les concertations nationales pourraient éventuellement aboutir.
En outre, le Réseau national d'ONG des droits de l'Homme est opposé à la participation des « forces négatives et autres groupes armés étrangers dont le M23 », relève la source. Laquelle note que « cette structure estime qu'un dialogue national inclusif et républicain est le seul moyen pour mettre un terme au cycle de violences que connaît la RDC depuis plusieurs années ».
Enfin, fait observer radiookapi.net, « le Renadhoc plaide aussi en faveur d'une participation bénévole et volontaire », à ces assises nationales. Pour ce réseau d'ONG des droits de l'Homme, « la liste définitive des tous les participants à ces concertations devrait être rendue publique officiellement avant la convocation de ces assises, pour que l'opinion publique sache qui est qui et qui a fait quoi où et comment ».
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