Crée le 17-08-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 17-08-2013 - 10H10 PAR : LE POTENTIEL
Les personnes vivant avec handicap s'estiment être exclues des concertations nationales initiées par le chef de l'Etat, Joseph Kabila.
Leurs représentants l'ont affirmé, le jeudi 15 août, en marge de la dixième tribune d'expression populaire des PVH tenue dans la salle de conférences Mongita dans la commune de Kinshasa.
Selon la Fédération nationale des associations des personnes vivant avec handicap du Congo (FENAPHACO), les PVH ne font pas partie des délégations retenues pour la composante Société civile, afin de participer aux concertations nationales.
« La communauté nationale des personnes vivant avec handicap du Congo recommande au présidium des concertations nationales d'amender le projet de règlement intérieur des concertations nationales en y réservant un quota de vingt personnes vivant avec handicap (PVH) comme participants aux concertations nationales ; d'inclure trois délégués des personnes vivant avec handicap au comité préparatoire des concertations nationales ; d'intégrer trois délégués des personnes vivant avec handicap au secrétariat technique des concertations nationales », a déclaré Me Pindi-di-Lusanga, coordonnateur de la FENAPHACO.
Selon lui, l'omission de cette catégorie de citoyens dans le projet de règlement intérieur de ce forum national, s'érige en violation des instruments juridiques, tant nationaux qu'internationaux, protégeant les droits des personnes intéressées.
Pour rappel, les PVH ont levé l'option de participer activement aux concertations nationales pour poser leurs revendications spécifiques, notamment leur réelle intégration dans l'arsenal des institutions du pays.
A cet effet, un cahier des charges a été peaufiné lors du dernier conclave de cette catégorie sociale. Depuis plusieurs années, disent-ils, leurs droits n'ont été que bafoués. Contrairement à l'Opposition, les personnes vivant avec handicap soutiennent la révision constitutionnelle en mettant l'accent sur l'article 49. Dans leur souci, ils projettent de profiter de cette aubaine, pour introduire des revendications spécifiques qui, naguère, avaient été presque abandonnées par les autorités du pays.
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