Concertations nationales
Une commission préparatoire indispensable
Le Président national du FONUS joint au téléphone est d'avis que la crise qui sévit notre pays par le temps qui coure est pratiquement en voie de trouver une solution durable pour ramener la RD Congo, notre beau et grand pays sur l'échiquier international comme un grand pays.
En ce qui concerne les concertations nationales que nous attendons tous, Joseph Olengankoy est d'avis que la tenue de ce dernier nécessite une commission préparatoire afin de parvenir à aplanir les avis des uns et des autres. « Je pense que la commission préparatoire doit réunir les représentants de la majorité présidentielle, de la société civile et de l'Opposition toute tendance confondue » a déclaré Joseph Olengankoy au téléphone.
Il est convaincu que les filles et les fils de ce pays qui ont atteint une certaine maturité sont à mesure de se mettre sur une table dans une commission préparatoire afin de donner à la population une feuille de route qui va aider les politiciens ainsi que les acteurs de la société civile de se parler franchement.
Que Tshisekedi soit réellement impliqué
Joseph Olengankoy qui a retenu une leçon importante auprès de sphinx de Limete se rappelle encore que ce dernier ne cessait de lui rappeler que « la politique un métier de compromis ». « Ce n'est à quatre-vingts ans que ce dernier va refuser de trouver un compromis » a laissé entendre Joseph Olengankoy. Le dialogue des congolais devra aboutir à un compromis qui va booster la RD Congo vers le développement. La commission préparatoire devra lutter pour parvenir à harmoniser les points de vue des grands de la politique congolaise. A titre de rappel dans son point de presse de la fin de la semaine dernière Joseph Olenghankoy exhorte la classe politique congolaise, à ne pas se perdre dans les querelles des mots entre les tenants des « concertations » et ceux du « dialogue », mais plutôt de croire à la capacité des acteurs politiques et sociaux en plénière, de donner à ce dialogue, un contenu qui pourrait aboutir à la résolution de la crise que traverse le pays. L'histoire, dit-il, nous renseigne que des assises, même diversement baptisées, se sont tenues dans ce pays, en vue de résoudre les crises politiques. Et elles ont su trouvé des solutions aux différents problèmes posés, grâce à un sens élevé de responsabilité des acteurs politiques et sociaux en présence.
Parlant de l'éventualité d'une révision constitutionnelle dont le débat a vu le jour lors du lancement de l'ouvrage du prof Evariste Boshab, le président des FONUS rappelle que la Constitution de la RDC a été élaborée en des termes qui permettent sa compréhension par tous les congolais, quelque soit leur niveau. « Nous pensons qu'on interprète la loi lorsqu'elle est abstraite et on l'applique lorsqu'elle est claire. Les FONUS assumeront leurs responsabilités lorsque cette question parvenait à être officiellement envisagée par les institutions de la république », indique-t-il.
En rapport avec la situation à l'est du pays, il a félicité le comportement des FARDC, au regard de l'évolution de la situation sur terrain, mais estime que l'Accord-cadre d'Addis-Abeba ainsi que la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l'ONU, demeurent le seul cadre efficace pour la cessation des hostilités et le retour de la paix dans cette partie de la RDC. « Les FONUS soutiennent ces instruments internationaux qui exigent la prise en compte de la dimension politique au niveau interne, afin de trouver une solution globale à la crise. Cela passe par l'organisation d'un dialogue inclusif et sincère entre congolais, impliquant toutes les tendances, en vue de débattre sur toutes les questions relatives à la crise multiforme que connaît le pays ».
De ce qui précède, Joseph Olenghankoy invitent les acteurs politiques et l'ensemble des forces vives de la nation, à une prise de conscience réelle, leur demandant de prendre la mesure du danger qui guette la nation en ce moment, car l'avenir de la RDC dépend de leur sens de responsabilité. Il demande par ailleurs au Chef de l'Etat, de saisir l'occasion que lui offrent ces assises, pour entrer par la grande porte de l'histoire politique africaine, en ce moment où il termine son mandat constitutionnel en 2016, en s'impliquant personnellement dans la recherche des solutions durables à la crise et de ne pas tomber dans le piège de ceux qui sont contre la réconciliation.
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