Crée le 03-06-2013 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 03-06-2013 - 11H30 PAR : FORUM DES AS
Rencontre stratégique hier au cabinet du ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le gouverneur élu de la province de l'Equateur, Louis Alphonse Koyagialo Ngbase Te Gerengbo a fait la promotion de son entité devant les opérateurs de téléphonie cellulaire. L'ancien ministre des PTT a mené une opération séduction, et de charme devant ses interlocuteurs dans le but de les convaincre à contribuer au désenclavement de sa province jusque-là enclavée en matière des télécommunications.
«Je suis ici pour vous parler de ma province, l'Equateur, qui est une de grandes provinces du pays». C'est par ces mots que Louis Alphonse Koyagialo a commencé son speech devant une bonne fourchette de sociétés des télécommunications. L'élu de la province de l'Equateur a d'abord tenu à décliner la carte de son entité : environ 470.000 km2 de superficie et une population estimée à 8 millions d'habitants. «C'est une province potentiellement riche et qui peut devenir effectivement riche», confie ce vertébré de la territoriale.
Louis Koyagialo étale, par la suite, les potentialités de l'Equateur : forêt, flore, faune, cours d'eau et un sous-sol (or, cuivre ...) riche, mais encore ignoré. Personne ne soupçonnait, ajoute-t-il, une nappe pétrolière comme en Arabie Saoudite. «Toutes ces richesses attendent des moyens des investisseurs pour les faire profiter à notre pays. Grâce aux richesses, surtout celles agricoles de la province de l'Equateur, la Couronne avait posé les jalons de l'exploitation minière au Katanga», indique-t-il.
TELECOMS : L'ETAT DESOLANT DE L'EQUATEUR
Profitant de l'occasion, le futur patron de l'Equateur - parce qu'il attend jusque-là l'ordonnance présidentielle pour entrer en fonction - brosse l'état de sa province aux opérateurs GSM. «L'état des télécommunications de ma province est désolant, voire déprimant. Car, alors qu'il y a trois sociétés de téléphonie cellulaire dans la ville de Mbandaka, chef-lieu de province de l'Equateur, la communication est pénible et ne dure pas plus de cinq minutes. Et, dans les chefs-lieux des districts, c'est un calvaire». Dans certains territoires, la communication, c'est par moment tandis que plusieurs territoires ne sont pas connectés. Avec comme conséquence, révèle-t-il, que l'Equateur est même pris en charge, à Mobayi-Mbongo, au nord de la province, par la République centrafricaine (RCA). «C'est une province abandonnée à son triste sort», a conclu le gouverneur.
LE DEFI DE KOYAGIALO
Loin de se décourager, Louis Alphonse Koyagialo lance un véritable défi : «Dans un avenir proche, la province de l'Equateur sera vraiment la locomotive de notre pays». Avant tout de même de lancer à ses interlocuteurs: «Je vous offre donc l'opportunité de vous développer, de vous installer ... si aujourd'hui les choses sont celles que vous connaissez, demain il ne faut pas courir». Il a également indiqué que l'Equateur ne doit pas être en marge de la fibre optique et de la 3G (troisième génération de la téléphonie cellulaire). C'est pour cette raison qu'il joue sur deux tableaux: d'abord un tableau professionnel avec le ministre des PT-NTIC et ensuite un tableau sentimental en faveur de sa province. Le tout pour que la province de l'Equateur plonge dans la révolution de la modernité que prône le chef de l'Etat, Joseph Kabila.
LES OPERATEURS GSM AU SECOURS DE L'EQUATEUR
En réponse à la demande du gouverneur de l'Equateur, les quatre opérateurs GSM présents à la rencontre sur les cinq que compte la RDC, ont salué la démarche de leur ancien ministre parce qu'il est le tout premier gouverneur de province à les rencontrer tous. Les trois opérateurs présents à Mbandaka ont ainsi promis d'améliorer l'état de leurs réseaux tandis que ceux qui sont encore absents de la province de l'Equateur se sont engagés à rattraper leur retard dans les meilleurs délais. Mais, cela n'a pas du tout empêché certains opérateurs de soulever leurs préoccupations à l'Exécutif national liées à la sécurité de leurs sites, à l'éternelle querelle sur les prix. Mais, ils ont l'obligation, rappelle le ministre des PT-NTIC, de couvrir toute l'étendue de la RD Congo. M. M.
EN ATTENDANT L'ORDONNANCE PRÉSIDENTIELLE, LE «GOUV» DE L'ÉQUATEUR DÉBLAIE LE TERRAIN A KINSHASA
Koyagialo invite les opérateurs GSM à investir dans sa province
Kinshasa, le 03/07/2013
Rencontre stratégique hier au cabinet du ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le gouverneur élu de la province de l'Equateur, Louis Alphonse Koyagialo Ngbase Te Gerengbo a fait la promotion de son entité devant les opérateurs de téléphonie cellulaire. L'ancien ministre des PTT a mené une opération séduction, et de charme devant ses interlocuteurs dans le but de les convaincre à contribuer au désenclavement de sa province jusque-là enclavée en matière des télécommunications.
«Je suis ici pour vous parler de ma province, l'Equateur, qui est une de grandes provinces du pays». C'est par ces mots que Louis Alphonse Koyagialo a commencé son speech devant une bonne fourchette de sociétés des télécommunications. L'élu de la province de l'Equateur a d'abord tenu à décliner la carte de son entité : environ 470.000 km2 de superficie et une population estimée à 8 millions d'habitants. «C'est une province potentiellement riche et qui peut devenir effectivement riche», confie ce vertébré de la territoriale.
Louis Koyagialo étale, par la suite, les potentialités de l'Equateur : forêt, flore, faune, cours d'eau et un sous-sol (or, cuivre ...) riche, mais encore ignoré. Personne ne soupçonnait, ajoute-t-il, une nappe pétrolière comme en Arabie Saoudite. «Toutes ces richesses attendent des moyens des investisseurs pour les faire profiter à notre pays. Grâce aux richesses, surtout celles agricoles de la province de l'Equateur, la Couronne avait posé les jalons de l'exploitation minière au Katanga», indique-t-il.
TELECOMS : L'ETAT DESOLANT DE L'EQUATEUR
Profitant de l'occasion, le futur patron de l'Equateur - parce qu'il attend jusque-là l'ordonnance présidentielle pour entrer en fonction - brosse l'état de sa province aux opérateurs GSM. «L'état des télécommunications de ma province est désolant, voire déprimant. Car, alors qu'il y a trois sociétés de téléphonie cellulaire dans la ville de Mbandaka, chef-lieu de province de l'Equateur, la communication est pénible et ne dure pas plus de cinq minutes. Et, dans les chefs-lieux des districts, c'est un calvaire». Dans certains territoires, la communication, c'est par moment tandis que plusieurs territoires ne sont pas connectés. Avec comme conséquence, révèle-t-il, que l'Equateur est même pris en charge, à Mobayi-Mbongo, au nord de la province, par la République centrafricaine (RCA). «C'est une province abandonnée à son triste sort», a conclu le gouverneur.
LE DEFI DE KOYAGIALO
Loin de se décourager, Louis Alphonse Koyagialo lance un véritable défi : «Dans un avenir proche, la province de l'Equateur sera vraiment la locomotive de notre pays». Avant tout de même de lancer à ses interlocuteurs: «Je vous offre donc l'opportunité de vous développer, de vous installer ... si aujourd'hui les choses sont celles que vous connaissez, demain il ne faut pas courir». Il a également indiqué que l'Equateur ne doit pas être en marge de la fibre optique et de la 3G (troisième génération de la téléphonie cellulaire). C'est pour cette raison qu'il joue sur deux tableaux: d'abord un tableau professionnel avec le ministre des PT-NTIC et ensuite un tableau sentimental en faveur de sa province. Le tout pour que la province de l'Equateur plonge dans la révolution de la modernité que prône le chef de l'Etat, Joseph Kabila.
LES OPERATEURS GSM AU SECOURS DE L'EQUATEUR
En réponse à la demande du gouverneur de l'Equateur, les quatre opérateurs GSM présents à la rencontre sur les cinq que compte la RDC, ont salué la démarche de leur ancien ministre parce qu'il est le tout premier gouverneur de province à les rencontrer tous. Les trois opérateurs présents à Mbandaka ont ainsi promis d'améliorer l'état de leurs réseaux tandis que ceux qui sont encore absents de la province de l'Equateur se sont engagés à rattraper leur retard dans les meilleurs délais. Mais, cela n'a pas du tout empêché certains opérateurs de soulever leurs préoccupations à l'Exécutif national liées à la sécurité de leurs sites, à l'éternelle querelle sur les prix. Mais, ils ont l'obligation, rappelle le ministre des PT-NTIC, de couvrir toute l'étendue de la RD Congo. M. M.
0 comments:
Post a Comment