Wednesday, July 10, 2013

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Grands-Lacs : Valérie Trierweiler s'insurge contre les violences faites aux femmes
Jul 10th 2013, 08:31

Crée le 10-07-2013 10H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 10-07-2013 - 19H00  PAR : ARTV NEWS

 

 

BUJUMBURA  - La Première Dame de France, a indiqué ce mardi 9 juillet lors de l'ouverture de la Conférence régionale sur les femmes, la paix, la sécurité dans la région des Grands-Lacs, qu'elle est très bouleversée par les violences sexuelles faites aux femmes dans région. Et selon elle, les Etats, les organisations internationales, les femmes doivent se mobiliser pour que la situation change.

Grands-Lacs : Valérie Trierweiler s'insurge contre les violences faites aux femmes

 

Valérie Trierweiler, Première Dame de France, lors de son arrivée au Royal Palace Hôtel de Bujumbura, où se tient la Conférence régionale des Grands-Lacs

 


« Mon message est simple. Il faut que ces violences faites aux femmes cessent. Il faut donner tous les moyens de mettre fin à la terreur que font les milices qui n'ont qu'un seul objectif  que de terroriser les populations civiles et détruire les familles »,a-t-il déclaré devant le président de la République du Burundi, Pierre Nkurunziza, plus d'une centaine de femmes de la région, des représentants du Système des Nations-Unies,  les représentants des organisations féminines,  des ambassadeurs, etc.

D'après elle, « il faut également, et c'est un devoir, créer et pérenniser un espace de dialogue pour nous battre ensemble, pour faire reculer et disparaître ces violences sexuelles dirigées contre les femmes ». A voir l'ampleur de ces violences, Valérie Trierweiler, trouve qu'il faut exiger une prise en compte totale du problème par les organisations internationales.

Revenant sur les témoignages des femmes violées en République Démocratique du Congo (RDC), la Première Dame de France hausse le ton, juge ces actes d'abominables et souligne qu'ils ont laissé en elle des traces terrifiantes et  ineffaçables :

 « Jamais, je n'oublierai le témoignage de cette femme de 60 ans qui a subi plusieurs viols et qui n'osent plus retourner aux champs. Jamais, je n'oublierai  le témoignage de cette femme de 30 ans qui a vu son mari tué avant d'être violée et d'être contaminée par le Sida. Jamais je n'oublierai le témoignage de cette fille de 15 ans qui a été violée et qui est tombée enceinte à la suite de ce viol et de cette fille de 18 mois qui vient d'être violée. (…) ».

Pour faire face à ce fléau, les bourreaux doivent être traduits en justice, dans leur pays ou devant la Cour Pénale Internationale (CPI) lorsque c'est nécessaire. Elle souligne que l'impunité n'est pas acceptable. « Quel genre d'homme est capable de violer une petite fille de 18 mois ? », se demande-t-elle tout en appelant les femmes  à continuer à plaider sans relâche pour que les crimes s'arrêtent dans la région des Grands-Lacs, que les viols cessent, que les victimes soient aidées, soignées  et réinsérées. « Que justice soit faite, que nous soyons aux côtés des enfants, des jeunes de la rue, que nous soyons aux côtés des femmes. Cela doit être notre combat et vous pouvez compter sur moi », a-t-elle promis

La Première Dame de France reconnaît les efforts fournis par les pays de la région des Grands-Lacs dans le combat contre ces violences et dans la lutte contre les groupes armés qui sèment la désolation dans la région. C'est entre autres l'organisation de cette conférence régionale qui constitue, selon elle, un premier acte de combat décisif.

Il s'agit aussi de  la signature d'un Accord-cadre à Addis-Abeba, le 23 février dernier qui inscrit sur le papier la condamnation des actes de violences en particulier les violences sexuelles : « Je sais que tous les Etats se sont engagés à renoncer à l'ingérence, à ne fournir aucune assistance à ces groupes armés, à traquer les criminels de guerre, à exclure toute impunité judiciaire. Ces engagements sont les plus importants et essentiels ».

Elle ajoute par ailleurs que même la Communauté Internationale  a aussi décidé de se réengager dans ce combat par l'adoption de la Résolution 2098 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. Et à ce point, elle se réjouit de l'engagement de son pays dans ce combat.

Reconnaissant la nécessité de renforcer la MONUSCO et sa brigade africaine d'intervention pour lutter plus efficacement contre tous les groupes armés, Valérie Trierweiler, note cependant que  tout cela ne répondra pas aux douleurs des femmes qui ont été déjà violées. « Il ne suffira pas non plus à réinsérer celles qui sont exclues de leurs communautés, nous devons aussi reconstruire la paix, prévenir de nouvelles violences, accompagner les victimes et éduquer les enfants », a-t-elle précisé tout en indiquant que la région des Grands-Lacs a connu la plus grande souffrance, la plus grande mortalité, le plus grand nombre de viols depuis plus de 20 ans.

Une aide est nécessaire pour réparer les femmes, les cœurs et les corps

Elle a profité de l'occasion pour lancer un appel à la générosité des donateurs internationaux : « Nous ne pouvons pas rester indifférents comme nous le sommes trop souvent en Europe. Une grande mobilisation est nécessaire pour l'éducation des enfants, l'insertion des jeunes, l'accompagnement des femmes. Nous devons aussi  être conscient s que le viol est devenu une arme de guerre spécifique ».

Et à ce niveau, elle demande à Mme Marie Robinson, envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies pour la région des Grands-Lacs, présente dans ces cérémonies d'ouverture, de défendre au sein du Système des Nations-Unies  une approche très ferme contre les violences sexuelles : « Il est indispensable que les N.U puissent recueillir autant d'éléments possibles contre les auteurs et les organisateurs de ces viols de masse, viols de guerre à travers un mécanisme dédié et la nomination d'une experte indépendante, une femme, cela sera symbolique ».

Au nom de la Fondation France Libertés, elle souligne qu'une aide est donc nécessaire pour réparer les femmes, réparer leurs cœurs et leurs corps.  Valérie Trierweiler est optimiste qu'une évolution vers le mieux est possible pour les femmes des Grands-Lacs à voir la mobilisation des pays, des organisations, des diplomates autour de la question des violences faites aux femmes. 

Il faut noter que cette conférence ouverte ce mardi par le président de la République du Burundi Pierre Nkurunziza est  organisée par l'Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, en partenariat avec Femmes Africa Solidarité (FAS) et la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Elle a pour objectif de développer une feuille de route renforçant le leadership des femmes dans le processus de paix dans la région des Grands Lacs, à travers la mise en œuvre de l'Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération (PSC). Elle va durer trois jours (du 9 au 11 juillet 2013).

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