Selon la VSV
Plusieurs personnes enlevées et gardées au secret
La voix des sans voix pour les pour le droit de l'homme (VSV) et les familles de victimes dénoncent les enlèvements de la séquestration au secret de plusieurs personnes enlevées nuitamment chez elle par l'agence nationale de renseignements (ANR). Cette dénonciation a été faite mercredi 13 février 2013, l'or d'une tribune organisée au siège de la VSV, dans la commune de Ngaliema par les proches et membres des familles de personnes enlevées pour soupçons de collusion avec le M23 ou le colonel John TSIBANGU.
A cette occasion, Peter NTUMBA, coordinateur de la VSV, a exprimé ses vives préoccupations pour la sécurité et l'intégrité physique de dizaines de personnes civiles, militaires et politiquées victimes d'enlèvements tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays et gardées au concret dans geôles de l'agence Nationale des Renseignement (ANR).
Il a précisé en toutes ces victimes ont été enlevées la nuit par des hommes armés en tenue civile, éléments des FARC ou de la police ; lourdement armés, venus à agissant sans mandat ni autres titres.
Enfin, la VSV a précisé qu'une fois ces victimes enlevées, sont conduites à une destination inconnue de leur proches et membres de familles avant d'être retrouvées, et ce, après recherche, dans des différent geôles de l'ENR où elles feraient l'objet de tortures et c'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants.
Et même une fois les victimes retrouvées, la VSV a souligné l'interdiction de toute visite de leurs proches, membres de familles, avocats, médecins, défenseurs des droits humains, etc.
Des cas flagrants
A titre illustratif, le coordonateur de la VSV a cité quelques cas typiques, comme celui de Mr. Clary Kiala, Maman Maria Kiala, Q/ de bon homme C/Matete, originaires du Bas-Congo, Kabale Mbungu Fabien, vendeur des cartes prépayées, 30 ans, marié et père de quatre enfants. Originaire du Kasai –Occidantal, il a été arréte chez lui, dans la commune de Kinshasa, dans la nuit du 17 au 18 novembre 2012, par un groupe d'hommes venus à bord de trois jeeps et trois voitures. Ils sont entrés par effraction dans la maison.
Un autre cas est celui de Ntumba Tshanu Bonnej, 54 ans, homme d'affaires, marié avec neuf enfants. Originaires du Kasaï-Oriental ; enlevé de chez lui à GB, commune de Ngalima à 4h00 du matin, le 22 novembre 2012, par une quinzaine d'hommes en tenue de la police militaire et en civil, après avoir forcé pendant trente minutes le portail et la serrure d'entées. Il y a aussi le cas de Mituntwa Mokoba Verdict, Originaire du Bas-Congo, célibataire et journaliste. Il a été enlevé à son domicile, le 18 juillet 2012, vers 3h00, à Lingwala avec son collègue Katumba Madudu Stallone. Les assaillants ont osé piller la maison.
La VSV a également fait mention de l'enlèvement, il y a neuf moins, d'un groupe de huit officiers militaires des FARDC parmi lesquels figure le major Bulyialugo Kasi Antoine, alias « Shaba deux », affecté à la 10eme Région des FARDC. Ils ont été appréhendés à Bukavu, dans le Sud Kivu, au moment où ils se trouvaient à un deuil de l'épouse d'un officier militaire. Ils sont écroués maintenant à Kinshasa, depuis le 13 out 2012. Enfin, il y a aussi le cas de lyombe Mayimbwela Sotala Faustin, 52 ans, originaire de Bandundu, marie et père de quatre enfants, agent de la DGI, en levé le 27 décembre 2012.
A la fin, la VSV a lance un appel au chef de l'Etat et au Gouvernement pour qu'une justice équitable soit rendue à ces infortunes, en commençant par ordonner leur libération sans condition et la mise en place d'une commission d'enquête indépendante en vue de faire la lumière sur tous ces dossiers.
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