Crée le 28-04-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 28-04-2013 - 13H20 PAR :ARTV NEWS
BANDUNDU
L'Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l'homme a envisagé des actions pacifiques urgentes visant les autorités du pays.
L'Observatoire pour la protection des défenseurs de droits de l'homme a lancé, le 25 avril, un appel pour une intervention d'urgence en faveur des douze défenseurs de droits de l'homme (DDH) condamnés en appel à des peines de prison, dans le Bandundu. Dans cette démarche, cette structure, qui a considéré que leur détention ne semble viser qu'à sanctionner leurs activités de défenseurs des droits de l'homme, a exhorté les autorités congolaises à les libérer de manière immédiate et inconditionnelle et à mettre un terme à toute forme de harcèlement à leur encontre.
Parmi les actions recommandées, l'Observatoire a requis d'écrire aux autorités congolaises en leur demandant de garantir en toutes circonstances l'intégrité physique et psychologique des défenseurs susmentionnés et de l'ensemble des DDH en RDC. Elle a également recommandé la libération de manière immédiate et inconditionnelle de ces défenseurs.
L'Observatoire a aussi appelé les autorités du pays à mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, administratif et disciplinaire, à l'encontre de ces défenseurs ainsi que de l'ensemble des DDH au pays.
Cette structure a, par ailleurs, plaidé pour une enquête exhaustive, indépendante, effective, rigoureuse, impartiale et transparente quant aux actes de mauvais traitements qu'auraient subis ces DDH. Cela, a-t-elle précisé, afin d'identifier les responsables, de les traduire devant un tribunal indépendant, compétent et impartial conformément aux instruments internationaux et régionaux de protection des droits de l'homme, et d'appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives prévues par la loi.
Respect de la loi
Cette LA structure a également exhorté les autorités du pays à se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les DDH, adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998.ainsi qu'aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l'Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l'Homme ratifiés par la RDC.
L'Observatoire, qui est un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme et de l'Organisation mondiale contre la torture, citant des sources fiables, a noté que lors du procès en première instance, les juges auraient subi des pressions et auraient prononcé les condamnations sans avoir entendu les moyens de défense des accusés. Alors qu'en appel, la Cour a rejeté les demandes de libération provisoire formulées par les avocats des accusés et a refusé le report du procès. En outre, certains accusés auraient affirmé souffrir de séquelles suite aux mauvais traitements dont ils ont fait l'objet en détention.
Pour l'Observatoire, au 25 avril, ces DDH restaient détenus à la prison de Bandundu ville, et avaient accès à leurs avocats et à leurs familles. Et, un pourvoi en cassation pourrait être envisagé.
On rappelle que ces douze DDH avaient été arrêtés sur ordre du gouverneur de Bandundu, à la veille d'une manifestation qu'ils ont projetée au 27 mars afin de protester contre la majoration des factures de consommation d'énergie électrique et d'eau. Ils avaient été condamnés le 12 avril en première instance à vingt ans de réclusion pour « outrage à l'autorité », « association de malfaiteurs », « racisme » et « tentative d'évasion », des faits postérieurement requalifiés en appel.
Lucien Dianzenza
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