Crée le 16-02-2013 14H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 16-02-2013 -15H34 PAR: ARTV NEWS
Ils sont plus de 4000 à faire ce métier à Bujumbura. Leur journée est ponctuée de parties de cache-cache avec les policiers, d'accidents, parfois mortels. (Par Rénovat Ndabashinze)
© Afriquinfos. Des taxis-motos, à Bujumbura.
Avec ou sans documents, les taxis-motos ne sont jamais en règle face à un policier. « Les policiers cherchent la petite bête », se plaint Michel Bucumi, taxi-moto depuis cinq ans.
« Notre métier est un calvaire. Il y a quelques années, on pouvait faire des économies et verser jusqu'à 10 000 Fbu par jour au propriétaire de la moto. Ce n'est plus hélas le cas», explique un autre.
Dans les années 1990, une petite cylindrée de 125 cm3 de fabrication indienne faisait fureur. A point de prendre rapidement la place des taxis classiques (voitures) dans le cœur des habitants de Bujumbura. Le succès fut d'autant plus au rendez-vous que la course est moins onéreuse.
La tendance s'est inversée il y a deux ans. Accusés de toutes les turpitudes, les taxis-motos voient brutalement leur champ d'action se réduire. Le centre-ville de la capitale leur est interdit. Ils sont relégués dans les quartiers périphériques, comme les taxis-vélos. Ils sont interdits de circulation de 18 heures à 6 heures du matin. La police les pourchasse, les clients se font rares, les recettes chutent
Pour récupérer les motos confisquées, il faut soit avoir des relations ou verser des pots-de- vin, une pratique dénoncée par des associations de lutte contre la corruption. « Ces périodes d'inactivité nous font perdre du temps et de l'argent », s'insurge l'association des taxis-motos.
0 comments:
Post a Comment