Crée le 16-02-2013 14H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 16-02-2013 -15H34 PAR: ARTV NEWS
Une manifestation de jeunes partisans de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, interdite par les autorités, a été dispersée samedi à Abidjan par la police à coup de gaz lacrymognènes, a constaté une journaliste de l'AFP.
© AFP/Archives Sia Kambou. Manifestation pro-Gbagbo à Abidjan, le 30 octobre 2011.
Une cinquantaine de jeunes, qui criaient "libérez Gbagbo", ont été repoussés alors qu'ils fonçaient sur un barrage de la police, qui a ensuite tiré des gaz lacrymogènes.
Les jeunes, qui voulaient tenir sur une place de Yopougon une manifestation interdite depuis vendredi, se sont ensuite dispersés loin de ce site du quartier ouest de la capitale économique ivoirienne, fief pro-Gbagbo de longue date. Les policiers se sont ensuite déployés dans le secteur.
Les accès de la place étaient bloqués par des policiers venus en grand nombre, équipés de casques, de matraques et de boucliers.
Un fort contingent de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), à bord de blindés et de 4x4, renforçait ce dispositif barrant notamment la principale voie menant au site de la manifestation.
La circulation des véhicules aux alentours de la place a repris après quelques minutes d'interruption.
Dans un communiqué lu vendredi soir sur la télévision publique RTI, le ministre de l'Intérieur Hamed Bakayoko avait endossé l'arrêté d'interdiction de la manifestation pris par la mairie de Yopougon en raison des "risques de graves débordements", et averti que la police nationale était chargée de le faire respecter.
La jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de M. Gbagbo, entendait par cette manifestation demander la libération de l'ancien chef de l'Etat, détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI).
La CPI soupçonne M. Gbagbo de crimes contre l'humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts. Elle doit tenir à partir de mardi une audience pour décider de la tenue ou non d'un procès.
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