Crée le 20-02-2013 09H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 20-02-2013 -16H00 PAR: LA TELMPETE DES TROPIQUES
Cette plate-forme des ONG des droits humains prône un dialogue inclusif avec la participation de tous les acteurs sociaux et politiques du pays, pour baliser un avenir meilleur sur la marche de la nation. Le Réseau national des organisations de la société civile de défense et de promotion des droits humains de la RDC vient de rompre le silence face aux enjeux politiques de l'heure en RD Congo. Au cours d'un point de presse tenu hier mardi 19 février à son siégé national, dans la commune de Barumbu, le Rénadhoc a appelé à un dialogue national inclusif, pour une paix durable à l'Est du pays.
Tout en saluant l'initiative de Joseph Kabila de convoquer un dialogue national pour résoudre la crise au pays, le Rénadhoc craint cependant que ce dialogue se transforme en un catalogue de bonnes intentions. C'est pourquoi le Rénadhoc souhaite que ce dialogue se tienne dans un pays étranger en citant nommément le Congo Brazzaville et en proposant le président Denis Sassou Nguesso comme médiateur attitré.
Un dialogue national inclusif
"Le dialogue national doit être inclusif et convoqué par un médiateur neutre qui ferait l'unanimité de tous les acteurs a déclaré Fernandez Murhola, secrétaire exécutif national du Rénadhoc. Selon cette plateforme, Denis Sassou Nguesso, au regard de son expérience et de sa meilleure connaissance de la situation sociopolitique de la RDC, peut valablement jouer le rôle de facilitateur avec le concours de la CIRGL, de la CEEAC, de l'Union africaine, de l'union Européenne et des Nations Unies.
Le Rénadhoc se dit conscient de la gravité de la situation sécuritaire qui sévit dans la partie Est du pays et de l'échec palpable des pourparlers de Kampala entre Kinshasa et le M23. C'est pourquoi le Réseau National des ONGDH de la RDC tient à la tenue d'un dialogue inclusif avec la participation de tous les acteurs sociaux et politiques du pays, pour baliser l'avenir du pays.
Se dire des vérités en face
Pour le Renadhoc, ce dialogue sera aussi l'occasion de se dire des vérités en face et surtout de renforcer le cadre constitutionnel.
Le Réseau National des CNGDH de la RDC invite par ailleurs le gouvernement de la RDC à créer un cadre propice, pour que ce dialogue se tienne dans de bonnes conditions. Il souhaite que les résolutions de ce dialogue soient opposables à tous et applicables à tout le monde.
"Il est important que tous les acteurs congolais se réunissent pour l'avenir du pays ", affirme Fernandez Morhula, tout en appelant Kinshasa à tout mettre en oeuvre, pour que toutes les forces vives soient représentées à ce forum.
En appelant au dialogue, le Renadhoc rejoint ainsi les ONG la Voix des Sans Voix pour les droits de l'homme (vsv) et l'Association Africaine de défense des Droits de l'homme (Asadho) qui, au cours d'un point de presse conjoint, avaient lancé un appel à la tenue rapide d'un dialogue national afin de résoudre la crise post électorale qui déchire le pays.
Après les élections contestées du 28 novembre 2011 émaillées des violences, les organisations de la société civile à l'instar de l'Asadho, de la VSV et du Renadhoc avaient préconisé le dialogue pour résoudre la crise post électorale. L'appel de ces organisations de la société civile avait été négligé par le pouvoir en place qui est finalement revenu sur sa position.
Sassou Nguesso comme médiateur
Mais le Renadhoc estime que ce dialogue devrait se tenir dans un pays étranger avec un facilitateur neutre allant même jusqu'à proposer le président Denis Sassou Nguesso comme médiateur.
Pendant ce temps, à Limete, le partie d'Etienne Tshisekedi se dit non concerné par cette initiative.
Pour l'UDPS, Joseph Kabila n'a pas qualité pour convoquer ce dialogue. A Limete, seule la vérité des urnes est la voie devant sortir le pays du bourbier.
GODE KALONJI MUKENDI
0 comments:
Post a Comment