Tuesday, February 19, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Signature de l’Accord-cadre de paix le 24 février - SADC et drones : le Congo sauvé ou un écran de fumée ?

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Signature de l'Accord-cadre de paix le 24 février - SADC et drones : le Congo sauvé ou un écran de fumée ?
Feb 19th 2013, 12:40

Crée le 19-02-2013 09H20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mardi 19-02-2013 -09H40 PAR:LE PHARE

 

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Avortée le 27 janvier 2013, à Addis-Abeba, la signature de l'Accord-cadre de paix sur la RDC par un panel composé à la fois d'Etats membres de la CIRGL (Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs) et de la SADC (Communauté de Développement de l'Afrique Australe) est annoncée pour ce dimanche 24 février dans la même ville. Les pays concernés sont la République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, l'Angola et l'Afrique du Sud.

Selon Martin Nesirky, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, ce dernier a envoyé des invitations à tous les Chefs d'Etat concernés, qui ont la latitude d'être personnellement présents, ou de se faire représenter. On croit savoir que la Tanzanie et l'Afrique du Sud, qui avaient émis des réserves pertinentes au sujet de la première mouture, ont trouvé des réponses à leurs préoccupations relatives à la structure du commandement de la Brigade spéciale à déployer à l'Est de la RDC, à la prise en charge financière des troupes, à leur mission sur le terrain, etc.

Les Nations Unies viennent aussi de confirmer, en marge de la signature de l'Accord-cadre de pacification de notre pays, le début des opérations de surveillance aérienne de la frontière ougando-rwando-congolaise par des drones à partir du mois de juin prochain. Dans ce dossier, le Rwanda et l'Ouganda, qui avaient manifesté beaucoup d'inquiétude au sujet du respect de leur souveraineté et mis en doute l'efficacité de ces avions sans pilotes, semblent avoir mis de l'eau dans leur vin.
Le double dispositif sécuritaire - Brigade spéciale et drones - planifié par les Nations Unies est-il réellement annonciateur d'une nouvelle ère de paix, de stabilité et de progrès pour le peuple congolais ? Il serait trop tôt de le croire.

L'équation M23

La rébellion du M23, « congolisée » grâce à l'Accord du 23 mars 2009, mais truffée de soldats et officiers rwandais, reste la principale épine incrustée dans le pied du fragile colosse appelé RDC. Cette « force négative » ne pourrait être éradiquée ni par les troupes de la SADC ni par les drones, car confortablement installée dans des territoires et localités du Nord-Kivu, où sa présence est tolérée aussi bien par le gouvernement de Kinshasa que par l'Union Africaine et les Nations Unies.

Logiquement, la Brigade de l'Onu et les avions sans pilote n'auraient aucune raison d'attaquer des rebelles qui ont été autorisés à se positionner dans un rayon de 20 Km autour de Goma, avec armes et munitions, même si cette « résolution » est constamment foulée aux pieds. Et cette difficulté de «cadrage » du M23 risque de consacrer l'échec de la mission de la Brigade spéciale et des drones à l'Est du pays. Les drones auraient-ils une autonomie des vols de 24 heures sur 24 pour le suivi des mouvements des troupes du M23 à la frontière, dans un corridor où il est extrêmement difficile de les distinguer des soldats rwandais et ougandais? Où seraient-ils interdits aux rebelles de ne plus bouger de Bunagana, Rutshuru ou Kiwanja?

Par ailleurs, les nombreuses milices qui pullulent en Province Orientale, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et au Nord-Katanga ne sont pas pour faciliter le travail d'observation d'avions téléguidés, car ces forces négatives font également partie du décor de l'insécurité récurrente qui touche cette portion du territoire national. Il y a tellement de complicités internes et externes autour des activités de pillage des minerais congolais, de trafic illicite d'armes et de fraudes douanières que les forces onusiennes ou de la SADC et les drones ne seraient d'aucune utilité pour le retour de la paix en RDC.

Pour des Etats généraux de l'armée

Ainsi, face à une situation sécuritaire volatile, couverte d'un épais brouillard, la RDC n'aurait d'autre alternative que de revenir à l'épineuse question de l'état réel de ses forces armées. Ceux qui gouvernent le pays devraient avoir le courage patriotique de revisiter les différentes étapes de l'affaiblissement de notre système national de défense, à commencer par l'épisode douloureux de Kitona en 1997, quand le prétendu- « Munyamulenge » James Kabarebe, pistonné chef d'état-major général des FARDC sous le régime de l'AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo), envoya à l'abattoir de cette base militaire de centaines d'officiers congolais formés dans de grandes académies militaires occidentales.

Par la suite, l'on assistera à l'ouverture des portes et fenêtres de notre armée à des milliers d'officiers et soldats rwandais passés par la blanchisserie du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) en 2003, avant que le CNDP du général Laurent Nkunda et du général Bosco Ntaganda n'apportent d'autres renforts grâce à l'Accord du 23 mars 2009.

Au jour d'aujourd'hui, la convocation des Etats généraux des FARDC s'impose. Plusieurs spécialistes des questions militaires ont déjà proposé des pistes de solutions à travers les colonnes du « Phare ». Le débat appelle d'autres contributions pour la recherche de la thérapie appropriée.

Après avoir passé des années à « brasser » et « mixer » des tas d'aventuriers au sein de notre armée, le temps est venu de la professionnaliser. Les Congolaises et Congolais ne devraient jamais cesser de se préparer à l'après Monusco, SADC, Brigade spéciale et autres drones, sans quoi il serait difficile de sauver le Congo.
Kimp

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