AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: La RDC piégée ?

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie,

La RDC piégée ? Feb 27th 2013, 14:58 Crée le 27-02-2013 12H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 27-02-2013 -12H25PAR: OBSERVATEUR       Les Congolais doivent faire très attention par rapport à la situation qui se passe dans la partie Est de leur pays. Nous les connaissons très attachés à l'unité de leur pays. C'est maintenant ou jamais de le démontrer après la signature de l'accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo (RDC). Cet accord,  faut-il le noter, est apprécié diversement pas les Congolais. Si certains le trouvent  comme une base solide pour la paix en RDC, d'autres par contre, estiment que la RDC est tout simplement piégée. Pour preuve, ils citent la disposition qui exige à la RDC de consolider l'autorité de l'Etat, en particulier dans l'Est de son territoire, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins. Même si les signataires de cet accord n'ont pas voulu être explicites, diplomatie oblige, nous savons qu'ils veulent faire allusion aux FDLR qui sont un fonds de commerce pour le régime de Kagame. Cette question des rebelles rwandais est toujours revenue dans les débats de la CIRGL sans qu'une solution appropriée soit prise. La RDC est toujours prise comme bouc émissaire sans que personne n'ose pointer du doigt le Rwanda qui est incapable de démocratiser son régime pour permettre à ces rebelles de s'exprimer librement dans leur pays. En exigeant à la RDC d'empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins, Addis-Abeba n'a servi qu'à relayer la trompette de Kagame qui a déclaré dernièrement à New York que la RDC demeure le problème dans la sous-région des Grands-Lacs. Et de là conclure que l'accord-cadre d'Addis Abeba a tendu un piège à Kinshasa, il n'y a qu'un pas que certains Congolais ont vite franchi. Reste à présent à savoir pourquoi les signataires de cet accord demandent à la RDC de réaliser quelque chose pour lequel ils sont conscients que ce pays n'a pas les moyens de faire ? Qu'est-ce que cela veut dire lorsque le secrétaire général de l'ONU Ban-Ki-Moon dit : " …Il ne s'agit que d'une approche globale qui nécessitera un engagement soutenu de la part des pays de la région pour apaiser cette zone mise à mal par de nombreuses rébellions " ? Et comme pour faire accréditer la thèse selon laquelle la RDC entretient dans son territoire les groupes armés qui déstabilisent ses voisins, devrait autant susciter la vigilance des Congolais. Le pseudo-déchirement du mouvement rebelle met à nu le manque de sincérité du Rwanda, le parrain attitré du M23. Par rapport à la déclaration du numéro un de l'ONU et aux gesticulations de Kagame par ses marionnettes interposées, la RDC doit vite se ressaisir et comprendre que sa survie ne réside, que dans la force de ses propres fils.  Nous ne devons pas croire que notre bonheur peut provenir de la communauté internationale. L'auto-prise en charge dont feu Laurent-Désiré Kabila s'était fait chantre ne doit pas demeurer un simple slogan. Elle doit se concrétiser sur terrain par une politique volontariste de changement, le vrai changement alors. Quelles que soient les faiblesses de l'accord d'Addis-Abeba, nous devons reconnaître qu'il a le mérite de placer les Congolais devant leurs responsabilités. C'est en quelques sorte un test que la communauté internationale nous administrés. Après un laps de temps, elle nous jugera sur base des performances que nous aurons réalisées. C'est à ce niveau que les institutions en place doivent s'assumer et prouver à la face du monde qu'elles ont bel et bien la situation du pays en mains. Nous savons qu'il y a de petits malins qui s'agitent maintenant pour avoir part au " gâteau " dans le seul but d'assouvir leurs appétits gloutons. Ce dialogue-là qu'ils exigent à cor et à cri a beaucoup de chances de ne pas aboutir de la manière à laquelle ils s'attendent. Les problèmes de la RDC sont connus du commun des mortels. Des solutions à ces problèmes existent. La RDC a des fils et filles capables de relever tous les défis auxquels elle est confrontée. Nous ne sommes pas les damnés de la terre. Il est tout simplement question de relever nos fronts pour aller de l'avant au grand dam de tous ceux qui ne jurent que par l'anéantissement de notre Etat. Rombaut Ot.

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