Crée le 10-01-2013 14H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour lE jeudi 10-01-2013 - 16H15 PAR : ARTV NEWS
Le Mouvement du 23 mars (M23) est comme tous les autres groupes armés, et la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo ( MONUSCO) ne peut pas les informer de ses opérations, a déclaré Madnodje Mounoubai, porte-parole civil de la MONUSCO lors d'une conférence de presse de la MONUSCO, tenue mercredi à Kinshasa.
"Les seules forces en RDC avec lesquelles nous travaillons et que nous devons informer des nos opérations sont les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC)", a poursuivi M. Mounoubai, ajoutant que les rebelles du M23 "ne sont pas différents des Forces démocratique pour la Libération du Rwanda (FDLR), des Maï Maï et des autres groupes armés".
Selon le porte-parole civil de cette mission onusienne, "ca serait ironique que, pour conduire nos opération, nous devons maintenant demander une autorisation à ces forces rebelles, à ces forces hors la loi pour lesquelles le Conseil de Sécurité nous demande de mettre fin à l'existence afin de permettre à la RDC de retrouver son plein droit sur son territoire".
M. Mounoubai a réagi contre un communiqué du M23 qui a indiqué que l'espace survolé par les deux engins est considéré comme opérationnelle, aucune mention sur ces appareils volants n'était visible pour faciliter leur identification, aucune signalement n'avait été porté à la connaissance de leur force par la MONUSCO concernant les vols nocturnes à effectuer à cette date là. Le 28 décembre 2012, la MONUSCO a mis en garde les rebelles du M23 contre les attaques répétées sur ses hélicoptères, l'un à partir de Kibumba et l'autre à partir de Kanyamahoro, zones sous- contrôle du M23.
0 comments:
Post a Comment