Crée le 29-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 29-12-2012 - 11H20 PAR : ARTV NEWS
De violents combats ont eu lieu vendredi à Bambari (centre), ville occupée depuis dimanche par la rébellion du Séléka qui a repris les armes le 10 décembre et s'approche dangereusement de Bangui, a-t-on appris de source militaire centrafricaine.
© AFP Sia Kambou. Un soldat sur le marché de Bangui le 28 décembre 2012
"Des éléments des Forces armées centrafricaines (Faca) ont attaqué Bambari pour essayer de la reprendre. Les combats ont été particulièrement violents. On ne sait pas encore qui contrôle la ville", a indiqué cette source sans plus de précisions.
Selon une source humanitaire, "des témoins situés à 60 km de Bambari ont entendu des détonations et des armes lourdes pendant plusieurs heures dans la journée".
La reprise des combats intervient alors que les pays d'Afrique Centrale ont entamé vendredi une médiation en Centrafrique pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu et des négociations entre le régime du président François Bozizé et la rébellion.
Parallèlement, les ministres des affaires étrangères de la Communauté économique des états d'Afrique centrale ont entamé une rencontre à Libreville (Gabon) pour trouver une solution de sortie de crise.
Le Séléka, qui revendique le "respect" de divers accords de paix signés entre 2007 et 2011, a conquis de nombreuses villes du nord et du centre de la Centafrique à une vitesse fulgurante, s'emparant de plusieurs villes stratégiques telles que Bria et Bambari (centre) et récemment Kaga Bandoro, au nord de Bangui.
Vendredi, des éléments du Séléka ont été signalés aux alentours de Damara, ville située à a peine 70 km de Bangui, que la rébellion a pourtant affirmé ne pas vouloir attaquer.
Réunis le 21 décembre à N'Djamena, les chefs d'Etats de la CEEAC avaient appelé à des négociations "sans délai" à Libreville, en donnant un ultimatum d'"une semaine" à la rébellion pour se retirer de ses positions, ultimatum arrivant à terme vendredi.
Le Séléka avait exprimé sa "satisfaction" devant la proposition de négociation, mais avait maintenu ses positions et continué sa progression vers Bangui, se justifiant par "les provocations des Faca", "l'absence de cessez-le-feu" et le "manque de garanties".
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