Crée le 05-12-2012 07H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 05-12-2012 16H05 PAR: RADIOOKAPI
Une vive tension règne depuis mardi 4 novembre à l'Assemblée la Province Orientale, à Kisangani, suite à une motion de défiance contre le président de cette institution, Philippe Masikini. Des députés l'accusent d'avoir détourné les frais de fonctionnement de l'Assemblée et les émoluments des députés. Un autre député a néanmoins introduit une motion de procédure, affirmant que la première motion ne respectait pas les règlements de l'Assemblée.
La plénière de mardi a été précipitamment levée par le président de l'Assemblée suite à une violente dispute entre les députés.
Alors que l'ordre du jour était la motion de défiance adressée contre le président de l'Assemblée provinciale, le député Dieudonné Apasa à introduit une motion de procédure pour dénoncer une violation des règlements de l'Assemblée.
Pour lui, la loi ne permet d'adresser une motion de défiance que contre des membres de l'exécutif provincial.
«Je ne suis pas contre que l'honorable président de l'Assemblée provinciale rende des comptes s'il a des comptes à rendre. Mais qu'il le fasse suivant la procédure, suivant la loi. Et l'initiative des collègues qui ont utilisé une motion de défiance, ça ce n'est pas le respect des lois», a-t-il affirmé.
De son côté, le député Soleil Mosindo, l'un des députés à l'origine de cette motion de défiance, accuse le président de l'Assemblée provinciale de vouloir semer la confusion afin d'y échapper.
«La crise a été créée par le président [de l'Assemblée] lui-même, pour avoir été mis en cause par une motion de défiance contre sa personne. Il n'a pas respecté les us et coutumes parlementaires qui a fait commencer la plénière d'hier par une motion, tandis que l'ordre du jour n'était pas adoptée. Il voulait à tout prix présider la séance alors qu'il était mis en cause», a-t-il affirmé.
Les députés des deux camps ont échangés des injures, dont certaines directement adressées au président de l'Assemblée.
Ce dernier a finalement suspendu la séance pour éviter que les députés n'en viennent aux mains.
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