Wednesday, December 5, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: MATATA CACHE DES CONTRATS MINIERS: FMI s’en va, argentiers fautifs

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MATATA CACHE DES CONTRATS MINIERS: FMI s'en va, argentiers fautifs
Dec 5th 2012, 15:18

Crée le 05-12-2012 07H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 05-12-2012 16H25 PAR: AFRICA NEWS

 

Photo d'archivesPhoto d'archives

A la base du divorce, le manque de transparence dans la cession de 25% de participation de la GECAMINES dans COMIDE à Straker International et la vente à USD 70 millions d'un gisement riche en cuivre et cobalt aussitôt revendu à la bourse à plus d'USD 350 millions par ses repreneurs ! C'est une bombe. Un deuxième deuil porté par les RD-Congolais deux semaines après la prise de Goma par les rebelles du M23 : le Fond monétaire international -FMI- a arrêté son programme, le PEG 2, avec le gouvernement RD-congolais. La terrible décision a été prise le 3 décembre. Elle a été annoncée aux membres du gouvernement réunis en Conseil des ministres le même jour. Dans la salle régnait un silence de cimetière, a rapporté un membre du gouvernement, visiblement incapable de résister au choc. Au séisme provoqué par les argentiers RD-congolais, réfractaires à la transparence et à la bonne gouvernance. Le conflit date, confie-t-on. Une correspondance d'Antoinette M. Sayeh, directrice Département Afrique, adressée le 19 novembre 2012 au gouverneur de la Banque centrale du Congo Jean-Claude Masangu et au ministre délégué aux Finances Patrice Kitebi en dit long. Sayey y sonne le tocsin, tape du poing sur la table face au «manque de transparence dans les opérations financières de GECAMINES», soupçonné de «mettre en péril un important objectif du programme appuyé par le FMI».

La menace était là. Imminente. Le FMI a évoqué «l'absence d'un contrat ou tout autre instrument juridique équivalent précisant les termes et conditions relatifs à la cession effectuée par GECAMINES de 25% de sa participation dans COMIDE à Straker International», indiquant qu'elle «va à l'encontre des objectifs de transparence du programme et suscite des questions préoccupantes qui devront être résolues pour que le FMI continue son engagement en République Démocratique du Congo». A Masangu et Kitebi, demandeurs d'une prorogation de l'accord au titre de la Facilité élargie de crédit -FEC- jusqu'à la fin juin 2013, le FMI a réservé une réponse assortie des préalables de la part du gouvernement RD-congolais.

Notamment, «la publication des détails de cette transaction, y compris les noms parties contractantes, le prix de vente ou toutes compensations reçues par GECAMINES ». Précisions : « les informations publiées devraient indiquer l'existence ou pas d'un contrat écrit ou d'un instrument juridique équivalent, et, si cette transaction est en conformité avec les lois du pays», a prévenu le FMI. Puis : «Une évaluation positive ultérieure des modalités de cette transaction par la Communauté internationale, y compris la Banque mondiale, permettrait d'aller de l'avant. Cette publication constituerait également une mesure préalable à la quatrième revue et devrait paraître avant le 23 novembre 2012». Puis, dans des termes sans équivoque : «Je vous prie de noter que selon les règles et pratiques du FMI, la politique en matière de communication d'informations inexactes est applicable aux mesures préalables au même titre que les critères de réalisation». Ces pénalités s'appellent miss-reporting. On n'est pas allé de l'avant. Malheureusement.

La Communauté internationale tourne le dos à l'ex-Zaïre poursuivi par un signe indien

Au rendez-vous de Tokyo, où se tenaient les Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, les délégués de la RD-Congo, Masangu et Kitebi, ont préféré brandir un préambule à la place du contrat exigé, a-t-on appris. Comme ils n'ont pas pu fournir le contrat de la vente par la même GECAMINES d'un gisement dont les réserves sont estimées à 40 millions de tonnes de cuivre et près de 9 millions de tonne de cobalt. La réserve bradée à environ USD70 millions a été aussitôt revendue à la bourse à plus d'USD 350 millions par ses repreneurs. Une opération qui a suscité la curiosité des responsables du FMI en droit de suspecter une connivence entre les repreneurs et des commis de l'Etat.
Ça rappelle ces sous comptes du Trésor et ces comptes niches déconseillés par le FMI mais clôturés et soldés dans certaines banques et vite rouverts dans d'autres. Le gouvernement Matata est réfractaire à la transparence. En dépit du moratoire lui accordé, il ne s'est pas plié. La sanction était dès lors inévitable. Pour fausses informations fournies au FMI, la Communauté internationale a tourné le dos à la RD-Congo, frappée de lourdes peines: tous les fonds récemment reçus du FMI, soit USD 350 millions, doivent être remboursés. Le pays est aussi privé d'environ USD 250 millions attendus û titre d'appui aux investissements et de près d'USD 2 milliards d'appui budgétaire inscrits dans le projet de loi des finances 2013 actuellement en discussion au Parlement. Un énorme gâchis. Une catastrophe. Tous les efforts consentis par le duo Kabila-Muzito pour atteindre le point d'achèvement sont annihilés. Tout ça arrive au moment où le pays fait face à une guerre d'agression.

Les dirigeants ont préféré servir leurs propres intérêts, faire leur propre publicité a!i détriment de la transparence et de la bonne gouvernance. Kabila dont l'ambitieux programme est érodé, doit prendre les mesures qui s'imposent, sanctionner les coupables en vue de remettre en confiance le FMI avant que la fièvre ne gagne la Banque mondiale. De son côté, le Parlement doit enquêter sur tous contrats miniers finalement nuisibles au pays et à ses populations déjà meurtries.
C'est le seul message positif à envoyer à la Communauté internationale au moment où l'ex-Zaïre semble poursuivi par un signe indien. Dès lors, on se pose la question s'il est encore, utile de poursuivre l'examen d'un budget dont les apports extérieurs risquent d'être réduits à zéro. Reprendre J'élaboration de cette loi financière équivaudrait à un double aveu d'impuissance : celui de n'avoir pu concrétiser les objectifs de reconstruction de l'Etat prônés par le président Kabila, et celui de n'avoir examiné le budget dans les délais. Pour ces deux manquements, la sanction sera la même : la fin du cabinet.
AKM

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