Crée le 03-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 03-12-2012 10H55 PAR: ARTV-NEWS
L'armée de République démocratique du Congo (RDC) attendait lundi, à quelques km de Goma, un feu vert des autorités congolaises pour se diriger vers la capitale de la riche province minière du Nord-Kivu (est), qu'elle doit réinvestir après le départ des rebelles du M23.
Les soldats de l'armée régulière, les FARDC, sont rassemblés dans la base militaire de Mubambiro depuis dimanche, à une vingtaine de kilomètres de Goma, a déclaré à l'AFP un officier supérieur de l'armée s'exprimant sous couvert d'anonymat.
"Nous attendons (les ordres) pour les faire rentrer dans Goma", a-t-il ajouté, sans pouvoir expliquer pourquoi le feu vert n'avait toujours pas été donné.
A Mubambiro, des journalistes de l'AFP observaient lundi matin la présence d'au moins 200 soldats sur le départ, sacs à dos prêts.
L'armée congolaise était à l'origine attendue dimanche à Goma, que la rébellion a évacuée samedi. Elle n'était désormais plus attendue que lundi après-midi, voire mardi.
"La logistique, cela prend du temps", a justifié le porte-parole du gouvernement de RDC, Lambert Mende. "Je crois que dans 24 ou 48 heures ils seront déployés, je ne peux pas vous donner plus de détails", a-t-il déclaré à l'AFP.
Les rebelles du M23 combattent l'armée régulière de RDC depuis environ huit mois dans le Nord-Kivu.
Il y a deux semaines, ils avaient pris Goma et, dans la foulée, ses environs, qu'ils ont ensuite occupés pendant une douzaine de jours.
Ils ont accepté la semaine dernière de se retirer sur leurs positions initiales, à une vingtaine de km plus au nord de Goma, aux termes d'une médiation des pays voisins des Grands Lacs et en échange de promesses d'ouverture de négociations avec le pouvoir de Kinshasa.
Le M23 est composé d'ex-rebelles qui avaient intégrés l'armée de RDC en 2009 après la signature d'un accord de paix avec Kinshasa. Ses hommes se sont mutinés il y a environ huit mois, estimant que les autorités congolaises n'avaient jamais pleinement respecté leurs engagements.
Les discussions entre les rebelles et Kinshasa sont aussi désormais censées débuter de façon imminente.
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