Crée le 03-12-2012 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 03-12-2012 10H55 PAR: ARTV-NEWS
L'administration se réinstalle peu à peu à Goma après le retrait, samedi 1er décembre, des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) de cette ville qu'ils ont occupée pendant une dizaine de jours. Ce dimanche 2 novembre dans l'après-midi, le maire de Goma, Kubuya Ndoole, est rentré de Beni. Partis à Beni à l'entrée des rebelles, le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, les membres du gouvernement provincial et de l'Assemblée provinciale ainsi que plusieurs personnalités politiques devraient rentrer le lundi.
Sur les ondes de Radio Okapi, le maire de Goma a appelé au calme et à la cohabitation pacifique entre les communautés.
Le chef de la police nationale congolaise, général Bisengimana, est aussi arrivé à Goma ce dimanche en provenance de Kinshasa. Il a annoncé que le ministre de l'Intérieur arrivera dans la ville le lundi.
Parti lui aussi s'installer à Beni après l'occupation de Goma par le M23, le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota a salué le retrait de ces rebelles.
Selon lui, ce retrait constitue « un premier pas qui doit entraîner le rétablissement de l'autorité de l'état au Nord-Kivu ». Mais il a souhaité « qu'on puisse en finir même avec cette rébellion ».
Omar Kavota a également réclamé des sanctions contre les rebelles qui, selon lui, se sont illustrés par des graves violations des droits humains.
« La plupart des biens publics ont été saccagés. Plus de trois cents véhicules des particuliers ont été pillés. Nous avons documenté plus d'une vingtaine de cas de femmes violées et des personnes assassinées », a-t-il énuméré, indiquant que tous ces actes ne doivent pas rester impunis.
« Nous considérons qu'il y a une nécessité de réfléchir sur la sécurité au Nord-Kivu mais on ne doit pas consacrer l'impunité », a-t-il prévenu.
Depuis le retrait du M23 de Goma, un calme relatif règne dans la ville mais les activités socio-économiques n'ont pas encore repris.
Les policiers qui ont pris la place des rebelles sont déployés dans les « endroits stratégiques » de la ville. Certains ont commencé à faire des patrouilles.
Leur commandant, colonel Henri Kapend, a appelé la population à collaborer avec ces policiers.
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