Crée le 20-12-2012 11H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 20-12-2012 - 21H05 PAR: REFERENCE +
Le secrétaire général adjoint de l'Onu chargé du maintien de la paix, Hervé Ladsous a indiqué, mardi 18 décembre2012, au sortir d'une réunion de conseil de sécurité à New York, être "prêt à envoyer des renforts" en République Démocratique du Congo, en réaction aux mouvements des rebelles dans la région de Goma. Dans un briefing au Conseil de sécurité sur la situation dans l'Est de la RDC, M. Ladsous a fait part de tensions accrues dans la région au Conseil de sécurité et a indiqué ensuite à la presse que des centaines de rebelles du M23, soutenus par le Rwanda selon des experts de l'ONU, avaient été repérés à l'intérieur d'une zone de cessez-le-feu à quelque 20 km de la capitale provinciale du Nord-Kivu. "Il est prévu que les renforts soient en mesure d'être acheminés très très vite à Goma si les circonstance l'exige", a-t-il déclaré. Les rebelles effectuent des déplacements "erratiques mais inquiétants" autour de Goma et la Mission de l'ONU pour stabilisation en RD Congo (Monusco) est en alerte, patrouillant constamment la région, y compris dans le ciel, a-t-il précisé. Selon lui, l'agitation du M23 pourrait être due aux négociations menées par ses chefs et le gouvernement à Kampala, dans l'Ouganda voisin.
Par ailleurs, le porte-parole de l'Onu, Martin Nesirky, a confié que la situation au Nord-Kivu "reste tendue et précaire ". Selon lui, les mouvements des rebelles du M23 contreviennent à la résolution 2076 dès Nations unies lui enjoignent au M23 de se retirer de Goma et cesser toute progression.
Aussi, les résultats préliminaires des enquêteurs de l'ONU ont confirmé des violations des droits de l'homme au cours des dernières violences et déplacement de civils en République démocratique du Congo (RDC), à indiqué mardi le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky. Selon les premiers résultats, la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a recensé au moins 126 cas de viols, et les équipes ont également été en mesure de confirmer la mort de deux civils, dont un mineur, a précisé M. Nesirky. Les Forces armées congolaises ont également commencé à enquêter parallèlement sur ces violations des droits de l'homme. À ce jour, neuf soldats des Forces armées ont été arrêtés, dont deux dans le cadre des viols et sept dans le cadre de pillages, a fait savoir le porte-parole. "La MONUSCO est en train d'enquêter sur les allégations de violations des droits de l'homme qui auraient eu lieu à Minova et dans les villages des environs entre le 20 et 30 novembre. Jusqu'à présent, deux équipes du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme se sont rendues dans la région ce mois-ci et se sont entretenues avec plus de 200 personnes", a dit M. Nesirky.
Ces enquêtes visent à faire la lumière sur des allégations de violations commises fin novembre à et autour de Minova, une ville proche de Soma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est de la FDC. Les combattants du Mouvement du 23 mars (M23) ont pris le contrôle de Goma le 19 novembre et ont occupé la ville pendant 11 jours avant de se retirer.
Des représentants de la MONUSCO ont rencontré mardi le Vice-Premier Ministre en charge de la Défense, Luba Tambo, afin de prendre connaissance ensemble des résultats de l'enquête, a indiqué M. Nesirky. La Mission, a ajouté le porte-parole de l'ONU, travaille avec le gouvernement congolais pour déterminer à quelles unités des Forces armées congolaises ces soldats appartiennent, afin d'examiner toutes les aides fournies à ces unités en vertu de la politique de diligence raisonnable des Nations Unies en matière de droits de l'homme.
Déo Mulima Kampuku
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