Crée le 07-12-2012 02H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 06-12-2012 02H55 PAR: ROGER BONGOS
Au pied de cette imposante basilique de Paris, les Congolais, quatre braves patriotes de la diaspora congolaise, ont décidé d'un acte de bravoure à conjurer le sort de la Nation Congolaise en péril.
Le choix de cet emplacement ressort peut être du hasard, mais dans la pensée spirituelle, le hasard n'existe pas. Chassés par la police de leur premier emplacement initial, devant le parlement français, le palais Bourbon (palais de revendications de tous les français, même ceux issus de la diversité). Ils battent en retraite dans une zone à grande affluence, populaire et touristique au pied d'un symbole religieux, le Sacré Cœur.
Le Sacré-Cœur est une dévotion au Cœur de Jésus-Christ, en tant que symbole de l'amour divin par lequel le « fils de Dieu » a pris la nature humaine et a donné sa vie pour les hommes, d'après les récits bibliques.
Cette dévotion est particulièrement présente au sein de l'Église catholique romaine mais aussi, quoi qu'à moindre échelle, dans l'Église anglicane et dans certaines Églises luthériennes. Elle met l'accent sur les concepts d'amour et d'adoration voués au Christ.
Et ce qui parait incongru, contradictoire et affligeant, c'est cette manque de dévotion et ces fameux concepts d'amour, de la sainte mère église catholique. Elle refuse même de tendre l'oreille et d'apporter à ces grévistes qui triment depuis plus de 6 jours dans un dénuement le plus absolu, un soutien élémentaire.
Or, pour que cesse la violence, le Souverain Pontife Benoît XVI avait lancé le mercredi 5 décembre 2012 un vibrant appel au "dialogue" et à la "réconciliation" entre les parties en conflit dans l'Est de la République démocratique du Congo. Il a en outre invité la communauté internationale à "subvenir aux besoins des populations".
Cela parce que le Saint-Siège se dit très inquiet de la tournure que prennent les évènements dans l'Est de la République.
Pour rappel, le dimanche 30 septembre 2012, Benoît XVI avait déjà exprimé sa préoccupation pour la situation qui se créait en Rdc. Celle – ci s'est empirée dernièrement avec la progression et la prise de Goma pendant près de 2 semaines, par les hommes du M23, exposant les populations aux vols, viols, pillages ainsi que l'exploitation des enfants sans reparler de l'exploitation minière, le nerf de la guerre, selon une certaine source.
Aussi sensé que cela puisse paraître, ces patriotiques qui n'ont pas de coloration politique n'ont pas le soutien des politiques, de l'égise, de la société civile Congolaise et surtout de ceux qui font du bruit inutilement sur le Net.
Un camouflet, une honte, pour cette diaspora qui compterait à son sein, près de 900 000 âmes en France d'après l'évaluation de l'INSEE, y compris ceux de la deuxième génération, communément appelés, les binationaux ! Où sont-ils ?
Ce combat pour la sortie de crise en RDC n'est pas celui uniquement de Nicole, Pierrot, Hervé et d'Angélique mais un combat de chaque Congolais investi d'une conscience patriotique, de l'amour de sa patrie.
Comme disait, le journal en ligne Le point, la grève de la faim, c'est la com de l'impuissance ! Oui de l'impuissance de ces Congolais qui se sentent oubliés, marginalisés et trahis par ceux qui veulent et ont des visées l'émiettement de la RDC.
Ceux qui ne veulent pas que leur opinion publique soit mise au courant de la magouille que leurs gouvernants et multinationales opèrent, fomentent dans toute illégalité et impunité dans des zones de non droit, comme celles de l'Est de la RDC.
Où le pillage est devenu une culture des multinationales ! Où, le viol est utilisé comme arme de guerre… Où, plus de 8 millions d'âmes ont été fauchées par la complicité de cette même communauté internationale, qui prend le soin au passage de museler sa presse collaborationniste.
Quelles sont les revendications des grévistes de la faim pour le Congo ?
De voir s'instaurer, un tribunal pénal internationale pour la RDC ;
La cessation des hostilités dans l'Est de la RDC, afin que des vies humaines soient épargnées ;
L'arrêt immédiat du viol utilisé comme arme de guerre par les multiples fractions armées et rébellions qui sévissent dans des zones fortement hostiles en s'attaquant lâchement aux personnes vulnérables, à l'occurrence, les enfants et femmes.
Cette grève de la faim, est un acte courageux de la part ceux « quatro » de qualité. La cessation volontaire de la prise d'aliments afin de contraindre une personne (en général une personne morale, une entité politique) à accéder à ses volontés, est une démarche d'une grande probité, patriotique, louable et grandement pacifique. Un acte digne ô combien fédérateur !
Alors, fédérons-nous tous derrière eux en apportant votre soutien tant physique, morale et matériel.
A la lumière de ce qui a été déclaré par les grévistes de la faim, aucun médecin n'est venu à leur secours, pour un tant soit peu, un réconfort, une écoute ou au mieux une assistance.
On ne peut que s'indigner quand on sait, le nombre des médecins Congolais d'origine qui officient en France, particulièrement dans la région parisienne. C'est une honte, pour ces Congolais praticiens qui croient avoir trouvés l'eldorado en France.
Ceux qui croient encore à cet élan de solidarité pour la RDC, venez nombreux soutenir ces vaillants compatriotes qui bravent le froid sibérien à Paris dans leur grève de la faim pour dénoncer les viols utilisés comme armé de guerre, l'agression de la RDC par les pays voisins notamment le Rwanda qui est indexé dans plusieurs rapports des Nations Unies. Venez devant l'assemblée nationale ce vendredi 7 décembre 2012 à 15 heures.
Métro Assemblée Nationale, ligne 12
Contact ; 06 52 37 91 22
Un Sit in autorisé par la préfecture.
Roger BONGOS
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