Crée le 13-12-2012 15H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 13-12-2012 - 15H45 PAR: ARTV-NEWS
"Du point de vue clinique, cette affection laisse fortement suspecter une épidémie de chikungunya", souligne la déclaration lue sur le plateau de la télévision gabonaise par le conseiller en communication du ministère de la Santé, Marie Josée Ndombi.
Selon le texte, des prélèvements sont en cours d'examen pour établir avec certitude l'origine de l'épidémie de "fièvre, céphalées, courbatures et douleurs articulaires qui sévit à Libreville".
Fin novembre, le ministère de la Santé avait reconnu l'existence d'une épidémie de chikungunya dans la ville de Mouila, à 444 km au sud de Libreville. A Mouila comme à Libreville, les malades se plaignent des mêmes symptômes. Paralysie partielle des membres inférieurs, douleurs abdominales, fièvre, grippe et maux de tête.
C'est pour la seconde fois que chikungunia touche le Gabon. La première épidémie avait eu lieu en 2007. Plus de 21 000 Gabonais étaient contaminés. Des comités de crise étaient mis en place dans les aéroports comme dans les centres de santé. Pour cette dernière résurgence par contre, le Gabon ne panique pas. Contrairement au paludisme, chikungunya transmis aussi par les moustiques n'est pas aussi mortel. La maladie se soigne sans complications.
Le gouvernement conseille de porter des vêtements longs le soir, de dormir sous une moustiquaire imprégnée dès se rendre vite dans un centre de santé et de détruire tous les gites à moustiques comme les eaux stagnantes.
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