Un dossier gravissime circulant sur le Net depuis dimanche dernier fait état du transport par avion de Jobourg vers Lubumbashi d'un lot important des bulletins de vote déjà cochés en faveur du candidat Joseph Kabila, président sortant. Des milliers d'internautes, toutes tendances confondues, ne cessent depuis lors d'intervenir sur des sites d'information électroniques. Ils posent des questions fort gênantes et embarrassantes dont celle de savoir si ces élections prévues pour le lundi 28 novembre seront apaisées, démocratiques, transparentes et crédibles.
Pour l'opinion, le Bureau de la Commission Electorale Nationale Indépendante doit s'expliquer, toutes affaires cessantes. Car à côté du message proprement dit, il y a une vidéo postée sur le site de «Congo Mikili» qui donne une évaluation de la fraude organisée en faveur de Joseph Kabila. Des millions de bulletins de vote sont embarqués sur des avions à Johannesbourg, en Afrique du Sud, pour la province du Katanga en vue de fausser les résultats des élections du 28 novembre prochain. Dans les salons de la Haute Ville, les quartiers périphériques des principales villes et localités de l'ensemble du territoire national, toutes les conversations tournent autour de ces « révélations « gravissimes. La tension est montée de plusieurs crans pour s'interroger si les Congolais vont aux élections pour confirmer la victoire d'un candidat qui a déjà obtenu en dehors des urnes trois millions des voix en sa faveur.
Ce scandale éclate après celle des millions de Congolais détenant la carte d'électeur mais dont les noms ont été omis sur les listes électorales affichées depuis une semaine devant les bureaux de vote qui sont éparpillés à travers toute la République. Il y a ensuite le dossier des bureaux de vote fictifs qui prend une ampleur incroyable à sept jours des scrutins présidentiel et législatifs couplés. A la suite de la révision constitutionnelle fort contestée par le commun des mortels et de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme de renommée internationale, telles que l'International Crisis Group, la Fondation CARTER, la Fondation Internationale des Droits de l'Homme (FDIH), il y a toujours ce dossier du serveur qui ne rassure pas.
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