Le Phare a finalement vu atterrir dans ses bureaux, le vendredi 02 décembre 2011, la lettre du CSAC (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication) visant à le réduire au silence pour une durée de dix jours. Le libellé prête à une grande confusion, parce que le quotidien de l'avenue Lukusa n'a jamais été invité à comparaître et n'a jamais eu l'opportunité de présenter ses moyens de défense.
Le Phare est fatigué de revenir sur l'affaire de 3 millions de bulletins de vote cochés avant terme et ayant fait l'objet d'un de ses articles publiés dans son édition du mardi 22 novembre 2011. Faisant preuve de responsabilité et de professionnalisme, Le Phare avait invité instamment le président de cette institution d'appui à la démocratie à clarifier rapidement une situation de nature à jeter le trouble dans les esprits des électeurs, partis politiques et candidats.
Et celui-ci l'avait fait à travers un droit de réponse publié dans l'édition du 24 novembre et reprogrammée dans l'édition suivante, celle du 25 novembre, du fait qu'une seconde copie du même droit de réponse était déposée à notre rédaction, certainement à la suite d'une petite confusion dans la transmission du courrier. Cela était fait pour prévenir toute mauvaise interprétation de la disposition de la loi en la matière.
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