Crée le 25-10-2012 08h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 25-10-2012 -08H35 PAR : RADIO OKAPI
Vue de la ville de Goma.al |
Une baisse significative d'incidents est enregistrée depuis l'opération conjointe de sécurisation menée par les FARDC, la police et de la Monusco dans l'Est de la RDC, a annoncé le porte-parole militaire de la Monusco, lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, ce mercredi 24 octobre, au cours de la conférence hebdomadaire des Nations unies à Kinshasa. La sécurité y est bel et bien maitrisée, a-t-il indiqué, quand bien même les éléments du M23 seraient à une quarantaine de kilomètres de la ville de Goma.
Lors de son intervention au cours de cette conférence de presse, le Lieutenant-Colonel Félix Prosper Basse a indiqué les casques bleus de la Monusco et les forces de sécurité de la RDC continuaient à protéger la ville de Goma pour sécuriser la population locale.
«Depuis que nous avons mis en place un poste de commandement opérationnel au niveau de la PNC (Police nationale congolaise) de Goma et qu'une coordination satisfaisante a été observée dans la conduite des patrouilles qui se font de jour et de nuit dans Goma, (…) il y a une paix significative», a-t-il affirmé.
Le lieutenant-colonel Basse a indiqué que des incidents (jets des grenades, assassinats…), enregistrés il y a trois ou quatre semaines, ont cessé:
«Aujourd'hui, la sécurité est maitrisée dans la ville de Goma par les FARDC, la PNC et la force de la Monusco qui travaillent en parfaite collaboration, au bénéfice de la population locale.»
Les FARDC soutenues par la Force de la Monusco maintiennent leurs positions de défense autour de Goma, afin de protéger la population locale contre d'éventuelles incursions des rebelles du M23. Ce dispositif sécuritaire fait suite au regain d'insécurité enregistré, fin septembre –début octobre dans cette ville.
Douze personnes avaient été tuées dans une série d'attaques nocturnes à Goma. Les autorités avaient accusé le M23 d'être derrière ces tueries.
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