Crée le 24-10-2012 11h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mecredi 24-10-2012 -11H55 PAR : LA PROSPERITE
« Si les Nations Unies entérinent les faussetés rapportés par leurs experts, alors nous allons suspendre notre médiation dans les conflits entre la République Démocratique du Congo et les rebelles du Mouvement du 23 Mars ». Tel est le message du Gouvernement Ougandais adressé au Comité des sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui s'apprêterait à sanctionné ce pays à cause de son appui militaire, financier et logistique au Mouvement du 23 Mars. C'est-ce qu'a fait savoir le Président ougandais, Yoweri Museveni, à l'Agence Reuters, par le biais de son Ministre des Affaires étrangères.
Décidément, le Gouvernement Ougandais a saisi, selon son Ministre des Affaires étrangères, Usuman Kiyingi, les Nations Unies par le canal de ses diplomates basés à New York, pour savoir intégralement si tout ce qui est diffusé dans les médias au sujet de son implication dans la guerre de l'Est de la RD. Congo était fondé et fiable. Sans vergogne, ce membre de Kampala qui a reçu récemment deux à trois fois les membres de la Conférence Internationale de la Région de Grands Lacs, pour trouver une issue afin de mettre fin à la guerre de l'Est de la RDC, a, en outre, martelé que son pays arrêterait également ses efforts de rapprochement entre le pouvoir de Kinshasa et le M23 au cas où des sanctions étaient prononcées contre ce mouvement rebelle au niveau du Conseil de Sécurité.
« Nous ne pouvons pas amener les deux parties à la table de négociations si l'une est sanctionnée et l'autre pas », a indiqué le Gouvernement Ougandais. Comme pour dire que les initiatives des Nations Unies allant dans le sens de condamner le M23, pour le gouvernement de Kampala, serait fort préjudiciables aux efforts déjà déployés jusque-là pour imposer la paix dans la partie Est de la RDC sur l'angle d'un dialogue direct ou indirect entre les parties antagonistes. A vrai dire, le pays de Yoweri Museveni considère comme fantaisiste, les sanctions qu'entend prendre le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Là où le bas blesse est que d'une part le rapport final des ex-experts des Nations Unies atteste formellement que le Rwanda et l'Ouganda sont en intelligence avec le M23, en ce concerne les renforts en troupe, les approvisionnement en armes et munitions ainsi que la prise en charge financière de la guerre. Et, d'autre part, c'est Asuman Kiyingi qui souligne que les allégations des experts des Nations Unies avaient déjà sérieusement entamé l'image de l'Ouganda en tant que médiateur neutre. Casse tête pour les Nations Unies ! Par ailleurs, le régime de Kampala est cité comme principal commanditaire de la branche politique du Mouvement du 23, appelée Armée Révolutionnaire du Congo (ARC), dont l'état-major opère à partir du Kampala.
Jules Ntambwe
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