Crée le 01-10-2012 06h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 01-10-2012 -09H50 PAR : ARTV NEWS
La vice-ministre des Droits humains, Maguy Sakina Binti, a mis en place, samedi 29 septembre à Mbuji-Mayi, un cadre d'échange et de concertation entre la société civile et le gouvernement pour lutter contre les cas de torture au Kasaï-Oriental.
Composée d'une dizaine de membres dont trois de la société civile, cette entité de liaison a été installée au cours du lancement de l'atelier de vulgarisation de la loi portant criminalisation de la torture.
Les membres de la société civile se plaignent de leur faible représentativité au sein de ce cadre de concertation.
«Nous avons exactement quelques craintes surtout en ce début où nous savons que le pays traverse de contexte politique assez troublé. Les défenseurs des droits de l'homme ne sont toujours pas les bienvenues au niveau des institutions du gouvernement. Il y aura assurément de chaudes discussions pour arriver à convaincre le gouvernement», a déclaré Patrick Tshibangu du Collectif pour le développement économique, social et culturel (Codesci).
Pour sa part, la vice-ministre des Droits humains, Maguy Sakina Binti, a rassuré ces membres de la société civile:
«La représentativité n'est pas faible et ce n'est pas une guerre au sein de cette structure. Les membres de la société civile ont la manière de considérer l'autorité comme ennemi. Moi, je pense qu'ils ont maintenant l'occasion de présenter leurs problèmes à l'autorité et d'obtenir directement des réponses».
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