Crée le 10-09-2012-11h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-09-2012 -16h20 PAR : OKAPI
Des militaires(en vert) et des policiers(en bleu) rangés pour accéder au chapiteau ce 17/05/2011 au Palais de la Nation à Kinshasa, lors de repas de corps offert par le Président Joseph Kabila, aux éléments Fardc et Pnc. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo |
La localité de Mupompa, en territoire de Kabeya Kamuanga (Kasaï-Oriental) s'est vidée de sa population qui fuit, depuis deux jours, des exactions des militaires déployés en grand nombre dans leur contrée pour traquer le colonel dissident John Tshibangu. Selon des témoins, les militaires lancés à la recherche du colonel dissident procèdent à des arrestations arbitraires. Joint au téléphone à partir de la forêt où il a trouvé refuge, un habitant s'est plaint que les activités quotidiennes sont paralysées à Mupompa où les enfants ne vont plus à l'école et le marché de fonctionne pas:
«Nous, nous sommes dans la forêt car il n'y a pas moyen de rester au village, on arrête beaucoup de gens là bas. Nous n'avons même pas moyen de vivre ici, pas moyen de sortir pour acheter quelque chose à manger. D'ailleurs hier dimanche, le marché central qui fonctionne une seule fois la semaine n'a pas fonctionné vu le nombre des militaires sur place, le village est donc vide».
La population de cette localité du Kasaï-Oriental sollicite l'implication de la Monusco pour que leur localité reprenne son rythme de vie de tous les jours.
Pour sa part, l'administrateur du territoire de Kabeya Kamuanga, Williams Mbiya, nie ces cas de tracasseries et arrestations arbitraires et indique que ces personnes fuient leurs domiciles par panique.
Il a affirmé que le déploiement intense des militaires dans cette contrée est consécutive aux informations faisant état de la présence du colonel John Tshibangu à Kabeya Kamuanga après son passage dans le territoire de Miabi au mois d'août dernier.
Mercredi 5 septembre, la société civile de Kabeya Kamwanga s'était plainte de la présence massive de ces militaires dans cette localité du district de Tshilenge. Selon elle, cette présence militaire créait la psychose au sein de la population.
''Les enfants ne fréquentent pas les écoles et la population ne vaque pas librement à ses occupations quotidiennes", confiait un responsable de la société civile.
Le président de la société civile de Kabeya Kamwanga, Pierre Tshimbela Diesa, avait demandé aux autorités de retirer ces militaires afin de mettre fin à cette psychose.
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