Crée le 10-09-2012-11h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 10-09-2012 -22h40 PAR : OKAPI
Un députe hollandais adresse une question écrite à son ministre des Affaires étrangères sur l'enlèvement du porte-parole de la MPP, le Parti communiste français exige sa libération immédiate, le Parti social démocrate allemand craint pour sa vie, Amnesty International s'en même …
L'univers politique tout entier est mobilisé pour demander la libération immédiate du porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP), Eugène Diomi Ndongala, disparu depuis le 27 juin dernier et détenu au secret à Kinshasa par les services de renseignement, selon des Ong des Droits de l'homme et les avocats de la victime.
En effet, le 6 septembre 2012, le député hollandais Henk Jan Ormel a adressé une question écrite à son ministre des Affaires étrangères sur l'enlèvement et la disparition du député congolais Eugène Diomi Ndongala.
Selon le contenu de cette interpellation, le député Henk Jan Ormel a posé quatre questions au ministre hollandais des Affaires étrangères. Il lui a posé les questions suivantes " Etes-vous au courant que l'homme politique congolais Eugène Diomi Ndongala a été enlevé le 27 juin 2012 et, depuis, disparu ? « Avez-vous plus d'informations sur la localisation de Diomi Ndongala actuellement ? "Etes-vous prêt à exiger la clarté du gouvernement congolais à propos de cette situation ? " Quel jugement avez-vous sur la situation politique en République démocratique du Congo où des politiciens de l'Opposition peuvent disparaître simplement de la sorte ? "" Etes-vous prêt à faire tout ce qui est possible afin de clarifier le sort de Diomi Ndongala ? Si oui, comment allez-vous faire cela ? ».
Voilà l'actualité qui alimente les débats, pour l'heure, au parlement hollandais dont les députés souhaitent voir clair sur cette affaire obscure qui dure depuis deux mois et deux semaines que Diomi Ndongala est porté disparu.
Quant au Parti communiste français (PCF), dans une correspondance du 28 août 2012, il se dit vivement préoccupé par les disparitions et enlèvements des opposants politiques et militants des Droits de l'homme en République démocratique du Congo (RDC). Ce parti français de la gauche appelle à la "libération immédiate et sans conditions de Monsieur Eugène Diomi Ndongala", de même que celle des militants de son parti, la Démocratie chrétienne (DC), Nsoni Nzau et Ntinu Kololo, détenus arbitrairement,
Le PCF dit enfin réaffirmer sa solidarité avec l'ensemble des forces politiques et associatives de la République démocratique du Congo dans leur lutte pour l'établissement d'un Etat de droit, le progrès et la justice sociale.
De son côté, le Parti social démocrate allemand tient à avoir de l'éclairage autour des spéculations sur la mort du député national de la RDC, Diomi Ndongala, disparu depuis fin juin. Selon ce parti, Diomi aurait été battu, empoisonné et piégé quelque part à Kinshasa. Mais personne n'arrive à confirmer ces bruits, encore moins les organisations de défense des Droits de l'homme.
Contacté, Dolly Ibefu de la Voix des sans voix (VSV) a déclaré avec inquiétude que nous ne savons pas si Diomi est vivant ou non
Pour Amnesty International, le gouvernement devrait dire où est détenu au secret ce député de 50 ans, et accorder l'accès à la famille
A en croire certains rapports, le leader de la Démocratie chrétienne et porte-parole de la Majorité présidentielle populaire (MPP) serait en vie, mais très malade, amaigri et physiquement affaibli, Il a donc besoin d'un traitement médical urgent.
LEFILS MATADY
0 comments:
Post a Comment