Crée le 03-08-2012- 15h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 03-07-2012 - 15h50 PAR : CONGO NEWS
François Hollande n'a toujours pas dit oui à l'invitation de Joseph Kabila au prochain sommet de la Francophonie, prévu à Kinshasa, en octobre prochain. Il a exprimé ses hésitations lors d'une interview, à Londres, il y a quelques jours, alors qu'il était allé réconforter la délégation française aux Jeux olympiques. A la question de savoir «vous avez pris votre, vous y serez», le «Président normal» a répondu, selon ce qu'en a rapporté la chaîne de télévision française I Télé : «Pas encore, au sens... ma décision n'est pas prise. Yamina Benguigui, donc, ministre de la Francophonie, était en RDC ces trois derniers jours.
Elle va me rendre compte de ce qui s'est passe, de ce qui est l'attitude des organisations non-gouvernementales, des partis et notamment de l'opposition puisque des élections avaient lieu en RDC qui n'avaient pas répondues aux critères de la démocratie. Et puis, j'écoute aussi ce que souhaite l'ensemble des pays francophones et notamment africains et c'est en fonction de tous ces éléments que je prendrais ma décision à la fin du mois d'août.
Il y a également la situation en RDC qui tient à des conflits frontaliers avec aujourd'hui des risques de guerre à l'Est de la RDC. Toutes ces raisons seront examinées pour justifier ma présence éventuellement au moment de la francophonie à Kinshasa». Rendez-vous est donc pris fin août.
Le temps pour Joseph Kabila de donner des gages sur certaines questions s'il tient à sauver son sommet. Selon des sources diplomatiques, au nombre de ces préalables, Benguigui a relevé, lors de son entrevue en tête à tête avec Kabila la désignation du porte-parole de l'opposition gelée lors de la dernière session extraordinaire de l'Assemblée national par la volonté d'Aubin Minaku, la revisitation du procès Chebeya, la restructuration de la CENI, la mise en place de la Cour constitutionnelle alors que la loi y relative a été adoptée depuis plusieurs mois...
Sur toutes ces questions, Joseph Kabila n'a pas donné des signaux lors de sa dernière interview. Il les a prises plutôt pour un chantage avant d'évoquer la restructuration de la CENI et la création de la Cour constitutionnelle qu'il a mis sur le compte d'un processus. En tout cas, la mise en oeuvre de la Cour constitutionnelle n'est pas un processus. Elle ne demande qu'une volonté politique. Quant à la restructuration de la CENI, le processus a toutes les chances de ne pas aboutir à prendre en compte le satisfaicit de la majorité à Daniel Ngoy Mulunda lors du passage du président de la CENI à l'Assemblée nationale. (Lire à la page 6-7 remakes sur le sommet de la Francophonie à Kinshasa).
MTN
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