Crée le 19-07-2012-11 h30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 19-07-2012 - 11h35 PAR : LE POTENTIEL
INTRODUCTION
Le ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Richard Muyej Mangez, a procédé mercredi, à Goma, province du Nord-Kivu, à l'ouverture officielle du Centre conjoint de fusion des renseignements des Etats membres des pays de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
La mise sur pied de ce centre au sein de la CIRGL a été décidée à l'issue du Sommet des Chefs d'Etats tenu à Kampala, en Ouganda, du 15 au 16 décembre 2011 faisant suite au recommandations du protocole d'accord visant la création d'un comité régional de coordination des renseignements signé à Bujumbura, au Burundi, en date du 31 octobre 2011
La coordination du Centre conjoint de fusion des renseignements est confiée au Lieutenant Général Francisco Bento de nationalité angolaise assisté de deux adjoints, MM Rama Hussein du Soudan et Martini Nsengiyumva de l'Ouganda. Ils seront respectivement chargés de l'administration et des finances, aux côtés de Vingt-deux (22) experts en renseignements issus de 11 pays membres , à savoir, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, le Burundi, la Tanzanie, la Zambie, l'Angola, la République du Congo, la République Centrafricaine, le Soudan, l'Ouganda et le Kenya
Cette structure réunissant les experts en renseignements des pays membres de cette institution a pour mission principale, la collecte et l'analyse rapides des renseignements en vue d'éradiquer les groupes armés locaux et étrangers, dans la perspective d'une paix durable dans la sous-région des Grands Lacs.
Selon le Ministre, « L'inauguration du centre conjoint de fusion des renseignements est un événement majeur dans le processus de la recherche de la paix (…) à travers une structure qui va, à coup sûr, contribuer au démantèlement des réseaux des tous les hors-la-loi ainsi qu'au bien-être de nos populations respectives » a déclaré le ministre Muyej. Il a ensuite ajoute que « la population vivant au sein de l'espace « Grands-lacs » attendent avec intérêt les résultats des experts de ce centre pour atteindre l'objectif primordial que se sont fixés ses Chefs d'Etats, à savoir, la pacification de la région afin d'attirer les investisseurs à l'instar d'autres pays d'Afrique. ».
I.- BREF RAPPEL DE LA SITUATION SECURITAIRE EN RDC
Depuis l'invasion de notre pays par le Rwanda, la «communauté Internationale» et le Conseil de Sécurité des Nations Unies, pour faire croire a l'opinion publique international qu'elle est préoccupée par le triste sort de la RDC et de son peuple, ont élaboré plusieurs plans de sortie de crise qui se sont avérés être des astuces pervers pour faire main basse sur les richesses du Congo. De l'accord de paix de Lusaka de 1999, en passant par des mixages, brassages des milices ou groupes armées en vue de la formation des FARDC, toutes ces subterfuges ne visaient que l'infiltration des troupes militaires rwandaises au sein.
Il faudra également ne pas perdre de vue des programmes fallacieux Amani I et Amani II, Kimia I et Kimia II ainsi que des accords de Naïrobi I et Nairobi II qui n'ont été que des moyens détournés et perfides pour infiltrer des troupes rwandaises en République Démocratique du Congo. L'accord signe entre la RDC et le CNDP de Bosco Tangada en mars 2009 en est l'illustration plausible de la duperie et fourberie de l'armée rwandaise qui se métamorphose dans plusieurs composantes afin de flouer l'opinion internationale.
En effet, depuis l'invasion de la RDC en 1996, les troupes d'agression rwandaise, celles-ci pour cacher son jeu, se sont muées en plusieurs facettes : AFDL, RCD/GOMA, PPRD, CNDP, M23 etc…
Mais avant la création du Centre de Goma, il y a eu celui de Kisangani dont voici les aperçus essentiels :
II. LE CENTRE DE FUSION DE RESEIGNEMENT DE KISANGANI
Cree par la Résolution 1649 du Conseil de sécurité à sa 5340e séance, le 21 décembre 2005, le centre de fusion de renseignement de Kisangani a vue le jour a l'issue de la lettre daté e du 21 octobre e 2005, adressée au Président du Conseil de sécurité de l'ONU par les ministres représentant le Burundi, la République démocratique du Congo, le Rwanda et l'Ouganda, consacrant la Commission mixte «tripartite plus un».
Officiellement cette résolution recommandait aux Gouvernements de l'Ouganda, du Rwanda ,de la République démocratique du Congo et du Burundi prennent des mesures pour faire cesser l'utilisation de leurs territoires respectifs en soutien aux violations de l'embargo sur les armes imposé par les résolutions 1493(1) et 1596(2), et renouvelé par la résolution 1616(3), ou aux activités de groupes armés présents dans la région; a savoir ce que la communauté international appelle les forces négatives. En sus, la même résolution exigeait également de tous les États frontaliers de la République démocratique du Congo, ainsi que du Gouvernement d'unité nationale et de transition, qu'ils fassent obstacle à toute forme de soutien à l'exploitation illégale des ressources naturelles congolaises, en empêchant en particulier le mouvement de ces ressources sur leurs territoires respectifs.
Qu'en était-il en réalité ? Pour en avoir le Cœur net, Le Ministère des Affaires Etrangères avait initie une mission auprès de ce centre de fusion de renseignement pour s'enquérir du travail que faisaient réellement ces officiers du Rwanda, du Burundi, de l'Ouganda et de la RDC. En voici les conclusions de cette mission
1.- Le centre de fusion de renseignement de Kisangani était et est toujours supervise par un américain, membre de la CIA et qui était confus car ne pouvant pas répondre aux questions directes de la mission du Ministère des Affaires Etrangères ;
2.- La mission avait constaté que les populations de Kisangani voit de mauvais œil l'installation des officiers des armées ennemies qui les avaient massacres pendant les guerres de 1999, 2000 et 2001 opposant les armées du Rwanda et de l'Ouganda et souhaite la fermeture de ce centre
3.- la mission avait constate que les officiers étrangers étaient bien lotis, logement, véhicule, salaires régulièrement verses, pendant que les officiers congolais étaient négligés alors qu'ils dépendaient du Conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de sécurité. Ils vivaient dans des conditions de quasi-mendicité. Renseignement pris, leurs conditions de vie et de travail n'a pas change. Bien plus, les officiers étrangers étaient dotes des moyens de communication sophistiques modernes et renseignaient leurs pays respectifs au jour le jour, pendant que les officiers congolais ne pouvaient même pas transmettre leurs rapports a Kinshasa, car ne pouvant même pas s'acheter des crédits pour leurs téléphones portables. Ils se sont tournes vers les membres de la mission du Ministère pour quémander une aide financière pour survivre car délaissés pendant plusieurs mois sans salaries ni aucune subvention.
4.- Les séances des travaux se font en Anglais, ce qui désavantage les officiers congolais rencontres sur place dont les connaissances de cette langue étaient très rudimentaires.
5.- La mission avait interroge les officiers congolais sur le fait de savoir si leurs homologues rwandais, burundais et ougandais leur fournissaient des informations sur les «forces négatives» qui minent leurs pays respectifs, ces derniers restent silencieux. Par contre, ils tiennent des réunions secrètes avec le superviseur américain de l'époque, membre de la CIA et Ingénieur des mines de son état, dont la mission essentielle était de mener de recherche des diamants dans les rivières Tshopo et Lindi.
6.- La mission Ministère des Affaires Etrangères avait constate que ce centre a élu domicile dans les anciennes installations de la Bralima (Primus), alors que les américains avait promis la construction des locaux d'un centre modern et que ces bâtiments reviendraient a la République Démocratique du Congo des la fin de leur mission. A l'heure qu'il est, rien n'a été construit.
III.- DES QUESTIONS A SE POSER
1.- Les officiers de renseignements envoyés par la RDC et ses neuf voisins ainsi que le Soudan et le Kenya sont officiellement entrés en fonction à Goma depuis mercredi sous la direction du général angolais BentoTumbi. Ils ont essentiellement pour mission de collecter ensemble et partager avec leurs gouvernements respectifs les informations sur les groupes armés actifs dans la région, comme les FDRL rwandais actives à l'Est du Congo ou la LRA qui terrorise les habitants de la partie orientale de la RDC.
2.-Cette initiative se met en place au moment où le gouvernement congolais a clairement reconnu, sur base des témoignages recueillis auprès des mutins fugitifs du M23, l'implication avérée du Rwanda aux côtés de ce mouvement insurrectionnel. Qu'entre-temps, des pays de la CIRGL décident d'ouvrir à Goma, épicentre de la crise, un centre commun des renseignements, il y a bien des questions à se poser. Pourquoi avoir choisi ce moment ? Est-ce que les tensions dans l'Est du pays se prêtent réellement à une telle initiative ?
3.- Ou a-t-on déjà assiste a une telle foire ou des officiers de renseignement livreraient des secrets d'état a des forces étrangères ? C'est faire allégeance à des puissances tierces : c'est tout simplement de la trahison
IV.-LA RDC ENCORE PIEGEE 1.-Cependant, au-delà de la partie visible de cet iceberg, il y a des zones d'ombre à éclairer pour dissiper tout malentendu. Car, cette initiative risque de s'avérer tout à fait suicidaire pour la RDC qui lutte, particulièrement dans la partie Est, à défendre l'intégrité de son territoire, du reste menacé par des voisins clairement identifiés. 2.-Pour preuve, dans leurs relations de bon voisinage avec la RDC, l'Ouganda et le Rwanda n'ont jamais été sincères. A plusieurs reprises, des langues se sont déliées pour dénoncer le soutien de ces pays aux différents mouvements et groupes armés qui pullulent dans l'Est du Congo. C'est le cas notamment du soutien de l'Ouganda à certains groupes armés identifiés en Ituri (Province Orientale). 2.-Compte tenu du passé malheureux qui a caractérisé les rapports entre la RDC et ses voisins, quel crédit peut-on dès lors donner à l'initiative qui s'est déployée à Goma ? Kinshasa a donc intérêt à retourner la question dans tous les sens avant de s'embarquer tête baissée dans cette initiative. 3.-Les renseignements, disent les spécialistes du secteur, c'est le cœur même du fonctionnement de l'Etat. En se livrant à une initiative d'échanges des renseignements pour des objectifs non encore élucidés, Kinshasa prête le flanc à ses adversaires – ceux-là mêmes qui ont juré de démanteler la RDC dans ses frontières héritées de la Conférence de Berlin de 1885. D'où, la prudence. Car, tous les pays qui se sont engagés dans cette initiative n'ont pas forcément un agenda commun. Il y a d'autres, à l'instar du Rwanda et de l'Ouganda, qui ont des agendas cachés, diamétralement opposés à ceux de la CIRGL. 4.-Le centre commun des renseignements de la CIRGL qui s'est ouvert depuis le mercredi 13 juin à Goma est véritablement un piège tendu à la RDC. Tout est fait pour neutraliser davantage la RDC en vue de mieux l'achever. 5. Il n'est pas trop tard pour se ressaisir. Les autorités de Kinshasa ont intérêt à approfondir le sujet. Il y va de l'avenir de la RDC.
V.-LA VERITE SUR LA FACE CACHEE DE CE CENTRE Voici la vérité, la vraie sur la création de ce centre et de son implantation a Goma. 1.- Les pays de la SADC, dont l'Afrique du Sud et l'Angola sont des moteurs, sont gérés politiquement, militairement et financièrement par la CIA, notamment par sa «direction des opérations clandestines». Le choix du général Angolais pour diriger ce centre en est a ce prix car l'Angola est devenu un pays pro-américain. 2.- L'Afrique du Sud possède la plus grande firme du mercenariat au monde appelée « Executive Outcome » utilise ces « affreux » pour maintenir l'Est de la République Démocratique du Congo en ébullition et en « guerre ». 3.- Le but de l'installation de ce centre, c'est tout simplement dans le but de contrer les velléités de la Chine dans ses implantations en Afrique. Apres avoir conquis le pétrole dans le Darfour au Soudan, la Chine, qui a développé une technologie de pointe dans la recherché des matières premières chercherait également d'étendre ses prises dans l'est de la RDC. Pour 19 pays créanciers composant le Club de Paris se sont réunis le 18 novembre 2010 pour examiner le cas de la République Démocratique du Congo (RDC), après deux reports liés à la révision du très controversé contrat chinois. Ce contrat, qui hypothèque de gigantesques quantités de minerais au profit de la Chine en échange de la construction d'infrastructures en RDC, a finalement pu être révisé dans le sens souhaité par les bailleurs de fonds occidentaux représentés par le FMI . Suite à cela, l'affaire semblait réglée : le Club de Paris allait accorder les assurances financières demandées par le FMI pour conclure un nouveau programme de 3 ans avec le gouvernement congolais d'ici la fin 2009 et effacer début 2010 une partie importante de sa dette extérieure publique. Loin s'en faut ! Le Club de Paris a décidé, à son tour, de « faire chanter » la RDC en exigeant le maintien de deux contrats léonins signés avec des transnationales occidentales, bailleurs de fonds occidentaux appliquent la politique du « deux poids, deux mesures » selon qu'il s'agisse d'un contrat conclu avec la Chine ou avec une entreprise occidentale. Les intérêts du secteur privé l'emportent sur les considérations de légalité et de développement puisque le caractère frauduleux de ces deux conventions a été rapporté par la Commission de « revisitation » des contrats miniers, mise sur pied en RDC en 2007 . Les États du Nord se servent du Club de Paris et des institutions financières internationales, où ils sont surreprésentés, comme d'un cheval de Troie pour s'accaparer les ressources naturelles du Sud. 4.-C'est pourquoi, les Etats-Unis, qui exploitent déjà le coltan et le gaz dans le lacs Kivu, le pétrole dans les lacs Edouard et Albert, veulent empêcher la Chine de faire main basse sur le pétrole en Ituri. 5.- Il s'agit d'une balkanisation économique et d'une « guerre » contre l'avancée de la Chine en Afrique. Voila, les reste, c'est de la fumisterie. Ce centre ne fera rien pour faire cesser les massacres et l'insécurité a l'Est de la République, car il n'a aucun intérêt bénéfique pour la RDC. 6.- Cependant, au-delà de la partie visible de cet iceberg, il y a des zones d'ombre à éclairer pour dissiper tout malentendu. Car, cette initiative risque de s'avérer tout à fait suicidaire pour la RDC qui lutte, particulièrement dans la partie Est, à défendre l'intégrité de son territoire, du reste menacé par des voisins clairement identifiés. 7.- Pour preuve, dans leurs relations de bon voisinage avec la RDC, l'Ouganda et le Rwanda n'ont jamais été sincères. A plusieurs reprises, des langues se sont déliées pour dénoncer le soutien de ces pays aux différents mouvements et groupes armés qui pullulent dans l'Est du Congo. C'est le cas notamment du soutien de l'Ouganda à certains groupes armés identifiés en Ituri (Province Orientale). 8.-Compte tenu du passé malheureux qui a caractérisé les rapports entre la RDC et ses voisins, quel crédit peut-on dès lors donner à l'initiative qui s'est déployée à Goma ? Kinshasa a donc intérêt à retourner la question dans tous les sens avant de s'embarquer tête baissée dans cette initiative. 9.- Les renseignements, disent les spécialistes du secteur, c'est le cœur même du fonctionnement de l'Etat. En se livrant à une initiative d'échanges des renseignements pour des objectifs non encore élucidés, Kinshasa prête le flanc à ses adversaires – ceux-là mêmes qui ont juré de démanteler la RDC dans ses frontières héritées de la Conférence de Berlin de 1885. D'où, la prudence. Car, tous les pays qui se sont engagés dans cette initiative n'ont pas forcément un agenda commun. Il y a d'autres, à l'instar du Rwanda et de l'Ouganda, qui ont des agendas cachés, diamétralement opposés à ceux de la CIRGL. 10.- Le centre commun des renseignements de la CIRGL qui s'est ouvert depuis le mercredi 13 juin à Goma est véritablement un piège tendu à la RDC. Tout est fait pour neutraliser davantage la RDC en vue de mieux l'achever. 11.- Les FARDC n'existent pas ; il s'agit de l'armée rwandaise. Il faut ensuite considérer que tous les services de renseignements civils, militaires et policiers étant entre les mains des Rwandais, nous ne voyons pas comment ce centre va fonctionner pour le bien de la RDC.
VI. QUELLE SOLUTION ? DROIT A LA LEGITIME DEFENSE ?
Devant cette inertie et le manque de volonté politique du gouvernement congolais de venir a bout de l'agression et de mettre fin a l'occupation ainsi que devant l'amnésie de l'ensemble de la communauté internationale de ne pas appliquer, pour le cas de la République Démocratique du Congo, contre ses agresseurs, les mesures coercitives prévues par les articles 41, 42 et suivant de la Charte en ce qu'il donne mandat aux Nations Unies, de recourir à l'usage de la force pour mettre fin a une agression qui menace la paix et la sécurité internationale, le PEUPLE CONGOLAIS se trouve fondé en droit d'user de leur droit légitime a la légitime défense.
Ce droit légitime a la légitime défense lui donne l'autorisation légale de faire cesser l'agression. Ainsi, l'article 51 de la Charte des Nations Unies, donne complètement et le droit aux Congolais d'utiliser tous les moyens appropriés pour chasser les envahisseurs du territoire de la R.D.C.
Il faut rappeler ici que les agresseurs, composés essentiellement des troupes des armées régulières rwandaises, ougandaises et burundaises. Ces agressions caractérisées et systématiques menées contre le Congo ont eu d'innombrables conséquences : massacres des populations civiles congolaises et mouvements forces de celle-ci, 8.000.000 des morts, femmes sauvagement assassinées, pillages des ressources minières, destruction de l'écosystème, aggravation de la situation épidémiologique (plusieurs cas de contamination par le HIV/SIDA, instabilité politique, violations massives des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
Pour mettre fin a cette humiliation, les patriotes et résistants congolais doivent faire recours a l'article 51 de la Charte qui dispose : « Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuel ou collective… ». C'est pourquoi, la résistance étant naturellement légitime, a le droit de recourir a la force armée pour chasser les occupants afin la R.D.C. puisse recouvrer sa souveraineté, l'intégrité de l'ensemble de son territoire, son indépendance politique et de mettre fin a l'humiliation.
On devra faire également recours à la jurisprudence de la Cour Internationale de Justice qui lui en donne de recourir à tous les moyens appropriés pour défendre la RDC.
En effet, la Cour Internationale de Justice de la Haye, dans son arrêt du 26 juin 1986 concernant « Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua », la Cour précise que : « …l'envoi par un Etat ou en son nom des bandes et des groupes armées (…) contre un autre Etat d'une gravite telle qu'il équivaut une véritable agression accompli par des forces régulières ». Comme il est connu par toute la communauté internationale, la R.D.C. est l'objet constant et répété d'agression des bandes armées envoyées par les gouvernements réguliers du Rwanda, de l'Ouganda, du Burundi ainsi que d'autres venant d'autres pays limitrophes.
La R.D.C. n'a pas d'armée pour défendre son territoire national puisque celle-ci fait allégeance à des puissances tierces. Toutes les opérations de mixage, brassage, et autres conciliabules n'étaient en effet que des perfidies pour faire rentrer l'armée rwandaise et autres a occuper le Congo, a faire main basse sur ses richesses et in fine, concrétiser la balkanisation du Congo. D'autre part, les populations congolaises subissent tous les jours des massacres, assassinats exactions et des humiliations de toute sorte, sans une assistance de nulle part. Compte tenu de ce qui précède, les résistants congolais devront se sentir fondés dans sa conviction de la nécessité d'agir pour recouvrer l'intégrité territoire et la souveraineté de la RDC. Dans le même contexte, le peuple congolais s'interroge toujours sur l'attitude du Conseil de Sécurité qui avait leve l'embargo sur les armes sur le Rwanda, pays agresseur, tout en le maintenant pour le Congo, pays agressé.
En effet dans sa résolution 1823 qu'il avait adopte à ce sujet le 10 juillet 2008, le Conseil de Sécurité, « … se félicitant de l'entrée en vigueur du Pacte sur le sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs… 1. Décide de mettre fin aux interdictions imposées aux paragraphes 9 et 10 de la résolution 1011(1995) (1), 2. Décide également de dissoudre le comite du conseil de sécurité crée par la résolution 918 (1995) concernant le Rwanda. (2) Il a ensuite institué un comité de sanctions pour surveiller la RDC. à cette fin en 2004 (résolution 1533). Quant à la résolution 1807 du 31 mars 2008 qui devait lever cet embargo contre la RDC, celle-ci s'était contentée d'évoquer d'autres questions qui n'ont aucun rapport avec le sujet. D'ailleurs a l'heure qu'il est cet embargo a été prolongées jusqu'en fin novembre 2010.
De même, le droit des Congolais a légitime défense est également reconnu expressément par la Constitution notamment par l'article 63 qui est ainsi libelle : « Tout Congolais a le droit et le devoir sacré de défendre le pays et son intégrité territoriale face à une menace ou à une agression extérieure. Un service militaire obligatoire peut être instauré dans les conditions fixées par la loi. Toute autorité nationale, provinciale, locale et coutumière a le devoir de sauvegarder l'unité de la République et l'intégrité de son territoire, sous peine de haute trahison ».
De ce qui précède, LA RESISTANCE CONGOLAISE dénonce et condamne : 1.- l'installation du Centre de fusion de renseignement de Goma, qui est une perfidie de la « communauté internationale » et les puissances occidentales pour y pérenniser la souffrance des populations meurtries de l'Est de la RDC, et dont les visées sont d'y implanter des forces armées étrangères au Kivu, en vue de préparer sa sécession. 2.- Le choix du Rwanda par l'ONU en vue d'abriter la bases des operations des paix et trouve cette decision de scandaleuse et injustifiable compte tenu de role mainte fois av»r» dans le g»nocide congolais; ce qui est contradictoire avec son rapport Mapping qui engage la r»ponsabilit» de ce pays dans des massacres, meutres, viol, assassinats en Republique Democratique du Congo. Elle d»nonce de ce fait une «guerre» raciste ourdie par des racistes des multinationales, de la communaut» internationale et par des Tutsis. Cette «guerre» vise l'extermination du peuple bantou de la R»publique D»mocratique du Congo, qui subit de cet fait les affres qu'avaient connus naguère le peuple indien d'Amerique, les aborigenes d'Australie ainsi que tant d'autres peoples au simple motif parce qu'ils ne sont pas blancs et blonds. 3.- Le laxisme et la passivite de l'Union Africaine qui n'a jamais fait respecter les prescript de Article 4 alinea (b) de ses statuts en ce qui consacre le principe de «Respect des frontières existant au moment de l'accession à l'indépendance». Et n'a jamais condamn» le Rwanda dans son enterprise meurtière en RDC. 4.- LA RESISTANCE CONGOLAISE ne comprend pas comment des »l»ments de l'Armee Rwandaise, nos ennemis, forts de plus de 4 000 contingents a l'instar d'une centaine d'officiers superieurs, soient autorises d'entrer en RDC sans, au moins, que le Chef d'Etat-major de l'Armee Congolaise et le President du Parlement Congolais en soient prealablement consultès ou mÁme simplement inform»s. 5.- LA RESISTANCE CONGOLAISE condamne »n»rgiquement le plan rampant de l'occident ainsi que de l'Ouganda et du Rwanda de la balkanisation de l'Est de la RDC. Ce plan consiste à octroyer la Province Orientale à MBUSA NYAMWISI, qui a le soutien de Museveni, et les Kivu à Bosco Ntangada, qui a le soutien de Kagame. 6.- Elle condamne et dénonce également les multinationales et autres compagnies étrangères qui pillent les richesses du Congo avec la complicité du gouvernement de Kinshasa, telles que : AUXELTRA BETON: de 1982 à 1986, ORGAMAN: en 1987, ANDRADE GUTIERREZ, KIMIN (Régime MINDEV INTERNATIONAL) en 1991, KIMIN (Régime MINDEV et Associés) : de 1992 à 1997, ASHANTI GOLDFIELD KILO: en 1996, SOCIETE RUSSEL RESOURCES INTERNATIONAL Ltd : 1997; ANGLO GOLDFIELD ASHANTI KILO (AGAK), TULLOW OIL et HERITAGE OIL, les sociétés Consortium Divine Inspiration Ltd-Petro S., CAPRICAT et FOXWHELP 6.- LA RESISTANCE CONGOLAISE condamne L'armée rwandaise et la MONUSCO qui tuent les congolais autour de Bunia(Ituri) et Butembo (Nord-Kivu). En effet, l'armée rwandaise et la MONUSCO; utilisant des hélicoptères tirant du ciel, des armes lourdes et chars au sol ainsi que des mines anti-personnelles. Depuis mardi 17 avril 2012, il y a des victimes non seulement dans nos rangs mais aussi parmi des villageois. Mais, notre détermination les a fait reculer avec un bilan lourd de leur coté, abandonnant sur terrain les soldats rwandais tombés ainsi que les armes. Ce sont des chars de la MONUSCO qui ont ramassé les cadavres de soldats rwandais. (cfr. La MONUCI joue ce mÁme role en Cote d'Ivoire et les images video en font foi) 7.- Par contre, LA RESISTANCE CONGOLAISE soutient les FDDC (Forces du Droit et de la Defense des Citoyens, composees d'officiers et soldats congolais de père et de mère, ont décidé de quitter les FARDC(Forces armées de la RDC), dont le commandement est rwandais, et de former un noyau de la nouvelle armée congolaise, dont la mission est la protection et la sécurisation de la nation congolaise, des personnes, de leurs biens et de leur dignité. 8.- LA RESISTANCE CONGOLAISE demande au Conseil de S»curit» des Nations-Unies, à l'Union Europeennes, à l'Union Africaine ainsi qu'à toute la communauté des Etats epris de paix, de faire respecter de la souveraineté du Congo ainsi que l'int»grit» de ses frontières. En conclusion, La République Démocratique du Congo est sous occupation, c'est-a-dire, dans une situation dans laquelle elle est placée sous domination politique et militaire étrangère. Ce Centre est fait une base militaire des mercenaires de ces pays avec à sa tête l'Angola pour contrer toute velléités des FDDC luttant contre l'occupation étrangère du Congo. Pour toutes ces raisons, LA RESISTANCE CONGOLAISE, avec l'appui les FDDC ont pris la ferme résolution de prendre des armes pour mette fin a l'occupation en République Démocratique du Congo. IL Y A GENOCIDE AU CONGO !!!
CENTRE D'ETUDES STRATEGIQUES SURLES PAYS DES GRANDS-LACS Londres, le 14 juillet 2012 (1) Résolution 1493 (2003) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 4797e séance, le 28 juillet 2003 sur la poursuite des hostilités dans l'est de la République démocratique du Congo, en particulier dans le Nord et le Sud-Kivu et en Ituri, et par les graves violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire qui les accompagnent, (2) Résolution 1596 (2005) Adoptée par le Conseil de sécurité, à sa 5163e séance, le 18 avril 2005 sur la présence de groupes armés et de milices dans l'Est de la République démocratique du Congo, en particulier dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu et dans le district d'Ituri, qui perpétuent un climat d'insécurité dans l'ensemble de la région. (3) Résolution 1616 (2005) adoptée par le Conseil de sécurité à sa 5243e séance, le 29 juillet 2005 sur la poursuite des mouvements d'armes illicites, tant à l'intérieur qu'à destination de la République démocratique du Congo, et se déclarant déterminé surveiller attentivement le respect de l'embargo sur les armes imposé par la Résolution 1493 et élargi par la résolution 1596 et à appliquer les mesures prévues aux articles 13 et 15 de la résolution 1596 à l'encontre des personnes physiques et morales ayant agi en violation de cet embargo, (1)Le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) du 17 mai 1994 concernant le Rwanda était chargé de superviser l'application de l'embargo sur les armes et d'entreprendre les tâches énoncées par le Conseil au paragraphe 14 de cette résolution. L'embargo complet sur les armes imposé à l'encontre du Rwanda par la résolution 918(1994) résolution a pris fin le 1er septembre 1996, conformément au paragraphe 8 de la résolution 1011 (1995). Ce Comité a été dissous par la résolution 1823 (2008) du 10 juillet 2008. (2) le paragraphe 9 de la résolution 1011 citée plus haut interdit toute vente d'armes au Rwanda et le paragraphe 10 interdit au Rwanda de revente d'armes qui lui sont livrée (1)Le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 918 (1994) du 17 mai 1994 concernant le Rwanda était chargé de superviser l'application de l'embargo sur les armes et d'entreprendre les tâches énoncées par le Conseil au paragraphe 14 de cette résolution. L'embargo complet sur les armes imposé à l'encontre du Rwanda par la résolution 918(1994) résolution a pris fin le 1er septembre 1996, conformément au paragraphe 8 de la résolution 1011 (1995). Ce Comité a été dissous par la résolution 1823 (2008) du 10 juillet 2008. (2) le paragraphe 9 de la résolution 1011 citée plus haut interdit toute vente d'armes au Rwanda et le paragraphe 10 interdit au Rwanda de revente d'armes qui lui sont livrée
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