Crée le 13-06-2012- 15h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 13-06-2012 - 15H39- AFRIQUE REDACTION PAR:ARTV-NEWS
La RDC est parmi les 6 pays au monde dont 3 en Afrique, qui portent 50% de la charge de la mortalité maternelle, a déclaré la directrice du Programme National de Santé de la Reproduction (PNSR), le Dr Marie Louise Mbo, lors de l'ouverture mardi à Kinshasa de la réunion de plaidoyer pour le financement dela planification familiale en RDC.
"Le ratio de mortalité maternelle qui est parmi les niveaux les plus élevés du monde est estimé à 549 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes, selon une enquête démographique et de santé de 2007", a affirmé Mme Mbo, ajoutant que les adolescentes y contribuent pour 17%.
Selon les estimations de tendances de 1990 à 2010 publié par l'OMS en 2012, a-t-elle encore revelé, le ratio de mortalité maternelle est estimé à 540 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes en 2010, en nombre de 15.000 décès maternels.
Pour Mme Mbo, parmi les goulots d'étranglement de la mise en œuvre de la planification familiale en RDC , figurentla non multisectorialité de cette stratégie et l' insuffisance de financement.
Le représentant résident du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en RDC, Richard Dackam-Ngatchou a, à cette même occasion, fait un plaidoyer auprès du nouveau gouvernement pour qu' il démontre l' appropriationnationale de la planification familiale en inscrivant dans le budget duministère de la Santé une ligne budgétaire pour cette planification.
Organisée du 12 au 14 juin 2012, cette réunion regroupe les partenaires techniques et financiers du gouvernement, les organisations de la Société civile, les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux et du secteur privé qui, sous leleadership du gouvernement congolais, vont faire le point sur l'offre, la création de la demande, l'approvisionnement en contraceptifs, la coordinationet le financement de la planification familiale.
Ils vont ainsi identifier les goulots d'étranglement et proposer des mesures correctrices pour un engagement plusaccru en faveur de la planification familiale qui fait partie des interventionsintégrées en faveur de la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant.
Les services de qualité de la planification familiale, rappelle-t-on, permettent notamment de prévenir les risquessanitaires liés à la grossesse chez les femmes, réduire la mortalitéinfantile et maternelle, contribuer à prévenir le Vih/Sida , réduire lebesoin d'avortements pratiqués dans de mauvaises conditions , réduire lesgrossesses chez les adolescentes et ralentir la croissance de la population.
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