Monday, May 14, 2012

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Campagne présidentielle américaine : Barack Obama entre dans la danse électorale
May 14th 2012, 09:22

Crée le 14-05-2012-11h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 14-05-2012 -11H15- AFRIQUE REDACTION PAR: ARTV-NEWS

 

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Campagne présidentielle américaine

Barack Obama entre dans la danse électorale

Par Joël Asher Lévy-Cohen*

Bon an mal an, les primaires républicaines continuent leur chemin. Sans tambour ni trompette, cette fois-ci. D'aucuns diraient sans suspense. Normalement, elles doivent déjà clore leur cirque. Car, l'identité du Candidat qui défendra, le 6 novembre 2012, les couleurs du parti de l'éléphant (GOP)iface au président sortant, le démocrate Barack Hussein Obama, est toutefois déjà connue d'avance. Sans l'ombre de doute, et même d'une moindre hésitation, ce sera sûrement l'ancien gouverneur de l'État de Massachussetts, le [Mormon] Mitt Romney. Ce grand vainqueur des primaires est lui-même fils d'un ancien gouverneur de l'État du Michigan George W. Romney et également ex-patron d'une grande firme d'automobile. En l'occurrence American Motors Corporation.

Par contre, Mitt Romney devrait normalement travailler en profondeur en vue de faire accepter sa candidature auprès des super délégués républicains. Vu les inimitiés personnelles, les rancœurs politiques et les clivages idéologiques pointus, à tout point de vue irréconciliables, il se pourrait même qu'il ait à se batailler très dur pour arracher leur appui pourtant capital et fort nécessaire à la confirmation de sa candidature à la présidentielle pour le compte du GOP. Cela est d'autant plus vrai que les autres concurrents, bien qu'ils se soient réellement désistés [Rick Santorum] ou [Newton Gingrich]ii, ou les autres courants ultraconservateurs du parti [Tea Party], ne comptent pas tellement lui offrir sur un plateau d'or et même d'argent ce privilège électoral ou cette opportunité politique.

Cependant, une bonne nouvelle est tombée à pic dans le cas de Mitt Romney qui n'est pas vraiment désespéré. Du moins pour l'instant. Ce qui, d'ailleurs, ne manque jamais dans ce genre de suspense et de partie de bras de fer politique avec les autres clans adverses. En effet, ce pressenti candidat du GOP a reçu le soutien inconditionnel de George Walker Herbert Bush, ancien président des États-Unis d'Amérique (1988 – 1992) et héros de la guerre du Golf. Vu la qualité de ce personnage et surtout sa place éminente au sein du parti de l'éléphant, un tel endossement politique et électoral pourrait, le plus vite, tempérer les ardeurs, calmer les réticences de divers clans qui rechignent à lui accorder leurs faveurs dans la mesure où Mitt Romney a réussi à faire l'unanimité contre lui au sein de l'establishment du GOP. À suivre…

Par conséquent, ce combat politique et démocratique pour la conquête de la présidence qui, certes, a la particularité et la singularité d'opposer deux candidats de deux grands partis fondateurs des États-Unis d'Amérique, mettra, sauf imprévu, aux prises deux grandes personnalités provenant essentiellement des minorités socioculturelles. Ce qui est en soi une grande première dans l'histoire du pays. L'une est évidemment issue d'une minorité raciale mais appartenant plutôt au courant religieux majoritaire. Il s'agit bien sûr de Barack Hussein Obama qui se réclame très ouvertement du protestantisme mais à [saveur] baptiste. Et l'autre est issue d'une minorité religieuse méconnue qui s'est détachée depuis des lustres du protestantisme originel, à savoir l'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers joursiii, mais faisant plutôt partie intégrante de la race blanche majoritaire. En l'occurrence, le magnat et multimillionnaire Mitt Romneyiv.

Ainsi, cette lutte pour la conquête politique de la Maison Blanche opposera-t-elle deux styles de candidats à l'élection présidentielle du mardi 6 novembre 2012. Elle mettra face à face deux adversaires aux discours et visions contradictoires. D'un côté, l'ex-gouverneur Mitt Romney qui, sur les plans éthique et religieux, est viscéralement opposé à l'avortement et aux droits des homosexuels. Sur le terrain sociologique, il est par essence, le représentant de la haute société ou haute bourgeoisie financière dont le terrain de prédilection est assurément Wall Street. Ce républicain champion des questions purement économiques se veut, en réalité, le porte-voix des patrons [de droit divin].

À toute fin pratique et utile, Mitt Romney est le porte-parole de la communauté de gens d'affaires très farouchement opposés à l'imposition des riches nantis. En vertu de la législation fiscale actuellement en vigueur, ceux-ci paient moins d'impôts que les ressortissants des classes populaires et moyennes. Ce qui est, en soi, une véritable aberration et même une injustice socioéconomique d'ailleurs dénoncée avec force par le multimilliardaire Warren Buffet qui affirme ''être moins imposé que sa propre Secrétaire''. En vue de corriger cette anomalie fiscale et, par voie de conséquence, rétablir le principe d'équité entre les Citoyens, ce richard et non moins défenseur des causes nobles [humanitaires] n'exige rien que moins une imposition dite progressive. Il y a lieu de rappeler ici que ce grand philanthrope est réellement le proche conseiller économique du président sortant.

À l'autre extrémité du jeu politique, campe très solidement Barack Hussein Obama dont la spécialité est sans conteste le droit. À l'autre bout de l'échiquier national, se positionne fermement l'actuel locataire de la Maison Blanche dont le slogan de campagne électorale est ''Forward'', c'est-à-dire [en avant]v. Mû par le discours de justice économique et porté par la vision d'égalité sociale entre les Citoyens, celui-ci se présente très naturellement comme l'avocat des classes moyennes et populaires. À ce titre, sous son mandat présidentiel actuel, il a institué un régime de couverture sociale universelle inspirée de l'État de Massachussetts sous la férule de Mitt Romney. Cependant, les Républicains purs et durs récusent du revers de la main cette mesure phare de la présidence de Barack Hussein Obama au nom d'une logique d'exclusion sociale et économique qui ne dit pas véritablement son nom. Par pur opportunisme politique et idéologique, le candidat du GOP partage cette préoccupation des siens qui taxent, à cause de cette décision, le chef de l'État sortant de [socialiste]. Ce qui constitue par définition un reniement de son héritage politique.

Au nom dudit principe d'égalité des Citoyens, Barack Hussein Obama s'est également prononcé ouvertement en faveur du mariage homosexuel. Devenant, ainsi, le premier président américain à appuyer de manière sans équivoque cette revendication sociopolitique majeure. Son ouverture d'esprit sur cette question primordiale en matière de libertés publiques et de droits individuels, laquelle déchire avec passion la société américaine, pourrait rapporter un gros pactole électoral. Elle ne manquerait guère de trouver écho notamment dans des États-clés modérés, telle la très libérale Californie, en prévision bien sûr du vote présidentiel du 6 novembre 2012. Ce qui constituera à n'en pas douter pour lui un gain électoral très important.

Si elle est déjà sur la rampe de lancement, la campagne présidentielle sera normalement mise en branle voire placée sur orbite à compter de la fin du mois d'août 2012. Force est de souligner que celle-ci pourrait porter vraisemblablement sur des questions moins domestiques qu'internationales. Essentiellement axée sur la personnalité des candidats, elle sera officiellement ouverte, boostée par la tenue de conventions par les deux partis. Le premier à tenir bien entendu sa grand-messe électorale sera le parti de l'éléphant. Cette convention se déroulera à Tampa en Floride du 27 au 30 août 2012. Elle sera naturellement suivie par la grand-messe du parti de l'âne à Charlotte, en Caroline du Nord, dans la semaine du 3 septembre 2012. Toutefois, en attendant les véritables hostilités politiques et électorales, les deux candidats s'astreignent méthodiquement au rituel de la levée de fonds – [l'argent est certes le nerf de la guerre] – qui pourrait assurément cette fois-ci atteindre voire même dépasser le seuil magique du milliard de dollars US.

Joël Asher Lévy-Cohen

Journaliste indépendant

i Grand Old Party.

ii Leur soutien au gagnant des primaires demeure toujours du bout des lèvres. Il n'est pas vraiment explicite ni clair et convaincant.

iii Communément appelée les Mormons, cette assemblée chrétienne est très fortement marginalisée.

iv Ce qui porte effectivement à croire que la dimension purement spirituelle et morale pourrait être déterminante dans cette élection à cause de nombre de groupes religieux qui s'invitent délibérément, comme à l'accoutumée, à la campagne sur une kyrielle de questions de société. À savoir : ''l'avortement, la contraception, le mariage gay, etc.''

v Ce qui n'est pas sans rappeler un certain parti politique israélien du centre-droit ''Kadima'' [Tzoran-Kadima] qui, cofondé par Ariel Sharon et Ehud Olmert, signifie en hébreu en avant.

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