Monday, May 14, 2012

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: Insécurité à l’Est de la RD Congo : Le peuple réclame un débat national

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Insécurité à l'Est de la RD Congo : Le peuple réclame un débat national
May 14th 2012, 13:56

 

Crée le 14-05-2012-15h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 14-05-2012 -15H15- AFRIQUE REDACTION PAR: LE PHARE

 



La situation d'insécurité permanente à l'Est de la République Démocratique du Congo date de 1994, année de l'arrivée massive des réfugiés rwandais dans cette partie du pays, accompagnés d'une cohorte de soldats, officiers et miliciens armés. Pourquoi, en dépit d'une litanie d'accords de pais et d'opérations militaires, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu ne retrouvent-ils toujours pas une paix durable ?
Au regard de la difficulté de saisir ce qui se passe réellement sur le terrain depuis près de 20 ans, nombre de compatriotes exigent un débat national. Les congolais voudraient savoir, à travers des échanges publics à tous les niveaux –Gouvernement, Parlement, Société civile, Médias, Organisations non gouvernementales –pourquoi les choses restent en l'état. Ils veulent comprendre le sens de toutes les promesses faites depuis Mobutu, Mzee Kabila, Joseph Kabila, le Gouvernement 1+4, Joseph Kabila I de mettre fin à l'insécurité et les raisons de leur échec.

Il faut que les Congolais qui savent quelques chose sur les éléments du blocage de toute les initiatives de paix parlent, publiquement et à haute voix, sans tabou. Cela permettrait à la communauté nationale de réaliser pourquoi la paix n'a pas été restaurée au Nord-Kivu et au Sud-Kivu sous le régime du Maréchal Mobutu, entre 1994 et 1997, entre 1997 et 2001 sous le régime du « Libérateur » Mzee Laurent Désiré Kabila, sous le mandat éphémère de Joseph Kabila entre 2001 et 2003, sous le Régime 1+4 ayant eu le mérite de regrouper ensemble tous les belligérants congolais entre 2003 et 2006 et, enfin, sous le premier mandat du président élu Joseph Kabila entre 2006 et 2011.

De Kimia I à Amani Leo : zéro résultats …

Depuis que les compatriotes du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont privés du bénéfice de la paix, ce ne sont pas les initiatives de règlement militaire ou pacifique des conflits armés qui manquent. La première est celle imaginée et sa flopée de « conseilleurs », en 1995, sous la dénomination de « Opration Kimia », suivie peu après de l' « Opération Kimia II » et de l' « Opération Mbata ». Selon la volonté affirmée par le gouvernement de l'ex-Zaïre, dirigé alors par le Premier ministre Léon Kengo wa Dondo, il était question de sécuriser à la fois les autochtones zaïrois et les réfugiés civils rwandais, pris en otage par des forces négatives étrangères (soldats ex-FAR et miliciens Hutu rwandais) et nationales (Mai-Mai).
Selon plusieurs Mobutistes qui ont eu à écrire sur la guerre de l'Est, les opérations « Kimia I, Kimia Il et Mbata »constituèrent des opportunités inespérées d'enrichissement pour des généraux ex-FAZ (Forces Armées Zaïroises) et des civils proches de Mobutu, qui se livrèrent au trafic au noir d'armes destinées aux combattants. L'un des piètres résultats de ces opérations fut le démantèlement des résistants Mai- Mai, considérés comme des trouble-fêtes pendant que les véritables ennemis de la paix étaient planqués dans leurs maquis.
Entre 1996 et 1997, sous la houlette de l'AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) et ses alliés rwandais, burundais, ougandais, érythréens, tout l'Est de la RDC avait été traversé par des armées étrangères qui, curieusement, prirent soin de contourner les présumés ex-FAR et miliciens Hutu génocidaires. Pourquoi l'armée rwandaise, qui a toujours accusé la RDC de servir de base arrière aux FDLR n'en avait-elle pas profité pour les exterminer?

Entre 1998-2003, en dépit de la sarabande des agresseurs rwandais, ougandais et burundais, sous couvert du RCD/Goma, du MLC, du RCD-K-ML et du RCD/N et de l'appel à la résistance du patriote Mzee Kabila et ses alliés angolais, namibiens et zimbabwéens, on a tout connu, sauf le retour à la paix au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
A la faveur du Dialogue intercongolais, terminé en beauté avec la mise en place du Gouvernement de transition, sous la pieuse formule du 1+4 (Un président et quatre vice-présidents), toutes les conditions semblaient réunies pour que rien de fâcheux n'arrive plus aux populations de l'Est de la République. Tous les frères ennemis ayant décidé de cheminer ensemble, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu auraient dû connaître la vraie paix à partir de 2003.
Mais, paradoxalement, c'est pendant que tous les belligérants semblaient travailler à l'unisson que l'on a connu le massacre de Gatumba, que l'on a vu surgir du néant des insurgés conduits par le colonel Jules Mutebusi et le général Laurent Nkunda.
La suite est connue. L'insécurité est restée omniprésente au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, malgré la mise en oeuvre de l'«Opération Amani leo ». Même les opérations militaires mixtes entre les FARDC et les armées rwandaises et ougandaises avec l'appui de la Monusco n'ont pas pu nettoyer les forces négatives étrangères et ramener la paix dans les deux provinces précitées.

Sortir du cercle vicieux …

Des millions de Congolaises et Congolais ne demandent qu'une chose: l'arrêt du cercle vicieux des guerres et rébellions à répétition dans la partie Est du pays. A cause de la guerre et de l'insécurité, le programme quinquennal de développement du pays, placé sur le socle des 5 chantiers, a été sérieusement compromis. Aujourd'hui, l'on en est à l'entame de la « Révolution de la Modernité ». Il faut convenir que ce plan est aussi voué à l'échec, si les problèmes sécuritaires du Nord et du Sud=Kivu ne sont pas résolus.
Les Congolais doivent savoir pourquoi, en dépit de tant d'argent mobilisé pour l'armée nationale et des promesses du Chef de l'Etat, des Premiers ministres et des ministres de mettre un terme à l'insécurité au Nord et Sud-Kivu, c'est le statu quo. Le pays serait-il victime des complicités internes ? La situation de non paix à l'Est de la République serait-elle devenue, comme à l'époque de Mobutu, un business pour les décideurs civils et militaires proches du dossier? Les Congolais sont fatigués d'entendre des slogans de retour à la paix, alors que rien ne bouge depuis presque 20 ans.
Kimp

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