Crée le 18-10-2013 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 18-10-2013 - 08H10 PAR : XINHUA-ARTV NEWS
BRAZZAVILLE - Cinquante-sept militaires congolais dont un officier supérieur et deux officiers subalternes seraient détenus par des forces angolaises depuis ce lundi, a déclaré jeudi des sources militaires à Xinhua.
D'après des personnes jointes par Xinhua dans la contrée congolaise de Kimongo, près de la frontière entre les deux pays, leur détention a fait suite à une tension entre les troupes.
Des soldats congolais dont trois policiers garde-frontières et une cinquantaine de militaires des Forc
es armées congolaises seraient pour la plupart pris, avec leurs matériels, après avoir été encerclés par des militaires angolais lourdement armés, suite à de longues discussions sur les limites de la frontière, au poste de Pangui.
Selon les sources, ils se trouveraient jusqu'à ce jeudi matin à la ville angolaise de Cabinda, dans la province du même nom, où ils seraient déportés par leurs ravisseurs.
« Pour le moment nous sommes sur nos postes le long de la frontière et les Angolais gardent leurs positions sur la partie qu' ils disent appartenir à leur pays. Ils sont déployés sur les montagnes », a déclaré un garde-frontière joint jeudi dans la région.
Les militaires angolais, accusés d'incursions répétées dans cette région frontalière, auraient manifesté leur désapprobation après avoir constaté un léger renforcement des positions congolaises au poste frontière de Pangui, en fin de semaine dernière.
Ils revendiqueraient une partie de territoire qui inclurait les localités congolaises de Pangui, Ilounga, Yandza, Ngandambinda et une partie de Kimongo (chef-lieu du district du même nom).
L'ambassadeur angolais au Congo, Fernando Pédro Mavunza interrogé jeudi à Brazzaville, n'a pas reconnu les accusations portées contre l'armée de son pays.
« Ce n'est pas vrai, c'est faux, parce que vous savez que dans une frontière il y a toujours des frictions soit avec des populations, soit avec des services chargés de surveiller des frontières », a notamment déclaré M. Mavunza à la presse.
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