Crée le 18-10-2013 08H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le vendredi 18-10-2013 - 08H10 PAR : LE POTENTIEL
Théodore Mugalu
Après le passage à Limete
Un Congo fort et uni est redouté par tous ceux qui de l'intérieur et de l'extérieur veulent en faire un no man's land. Raison pour laquelle ils rivalisent des coups fourrés pour rompre l'élan de renforcement de la cohésion nationale initié par le chef de l'Etat face à la menace de balkanisation.
Le dernier cas en date est cette critique qui est distillée dans les médias et autres cercles politiques au sujet de la rencontre à Limete entre le lider Maximo de l'UDPS, Etienne Tshisekedi et le pasteur Théodore Mugalu, chef de la maison civile du chef de l'Etat.
En quoi cette rencontre peut-elle soulever des vagues dans la classe politique congolaise ? La question est sur toutes les lèvres. De part et d'autre, rien n'a filtré de l'entretien entre les deux personnalités. Motus et bouche cousue qui a ouvert la voie aux interprétations les plus diverses et rocambolesques.
Pour les observateurs avisés, le pasteur Mugalu doit passer pour un empêcheur de tourner en rond vis-à-vis de cette clique de politiciens qui, depuis des décennies, ont fait de la politique un art de prédation. Prédateurs impénitents, ils ne voudraient pas qu'après avoir mijoté leur coup, l'on vienne leur faire ombrage.
L'ombrage, dans le cas d'espèce, viendrait d'Etienne Tshisekedi dont l'attitude vis-à-vis du fonctionnement des institutions arrangeait jusque-là tous les politiciens égoïstes. Ils le voulaient bien à l'écart, dans son coin pendant que, eux, se pourléchaient les babines. Voilà que, à les en croire, le pasteur Mugalu voudrait replacer le sphinx de Limete aux premières loges en allant lui rendre visite en ce moment où des tractations sont engagées en rapport avec l'annonce de la formation d'un gouvernement d'union nationale, à l'issue des concertations nationales. Du coup, le chef de la Maison civile du chef de l'Etat devient, selon ces politiciens véreux, un brouilleur de cartes.
En réaction à ces colportages, les milieux proches du pasteur Mugalu ont indiqué que celui-ci a effectué sa démarche dans le cadre de ses fonctions de chef de la Maison civile du chef de l'Etat. Ce dernier, soutiennent-ils, ne s'est jamais adjugé de la qualité de politicien. Ils rappellent que le pasteur Théodore Mugalu a déjà rencontré d'autres personnalités politiques de ce pays ou leurs familles sans que l'on trouve à redire.
Kwadeba, le propre oncle paternel de feu le Maréchal Mobutu avait été pris en charge, au nom de la famille présidentielle, par le pasteur Mugalu. Aucun commentaire malveillant n'avait été formulé. La liste est pourtant longue. Et de s'interroger : pourquoi s'agite-t-on quand il s'agit d'Etienne Tshisekedi ?
Le fond du problème serait que certains cercles politiques seraient partisans du statu quo, marqué par l'insécurité et l'effritement de la cohésion. Or, face à la menace qui pèse sur la nation, au regard de la guerre menée par les ennemis de la République par le biais du M23 et autres forces négatives, il y a nécessité de se rassembler et faire front commun. Dans un processus de reconstruction, il faut d'abord déconstruire, c'est-à-dire, se départir de toutes les pesanteurs qui bloquent l'élan, avant de reconstruire. La démarche du pasteur Mugalu paraît citoyenne et non politicienne.
Le fait que ce dernier ait gardé silence après sa rencontre avec Etienne Tshisekedi a mis aux abois tous les détracteurs et fossoyeurs de la République qui veulent faire des affaires de l'Etat un business. Les extrémistes de deux bords sont pris au dépourvu. Cet état des rapports tumultueux entre Tshisekedi et Kabila faisaient l'affaire de ces extrémistes, kabilistes et tshisekedistes. Mugalu semble avoir arrêté l'hémorragie.
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