Crée le 10-08-2013 10H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 10-08-2013 - 10H15 PAR : LE MAXIMUM
On ne peut encore préjuger de la suite que les maîtres du monde rassemblés au sein de la communauté des Nations civilisées réserveront à leur requête pathétique.
Mais 52 personnalités féminines mondiales (la majorité est … Française, naturellement) viennent de signer un appel demandant la création d'un Tribunal pénal international pour la République Démocratique du Congo. Qu'elles présentent comme «une solution incontournable pour la paix et la justice dans la région des Grands Lacs», selon Le Courrier International. Parmi les signataires, Françoise Héritier, Rama Yade, Roselyne Bachelot, Ingrid Betancourt ou encore, Gisèle Halimi. Elles l'ont fait dans une correspondance adressée à François Hollande, le Président Français, Barack Obama, l'Américain, au Conseil de sécurité es Nations-Unies, au Secrétaire Général des Nations-Unies, au président de l'Union Européenne, à la présidente de le Commission de l'Union Africaine, à Mme Mary Robinson, entre autres. Pour leur dire, haut et fort;
«.. Notre conscience nous dicte par conséquent De supplier toute conscience humaine, qui réprouve le traitement que subissent ces femmes du Congo, leurs familles et leur peuple, de signer cet appel en cliquant sur ce lien, pour que, de ces victimes, soient restaurés les droits à la vie, à la dignité et à la justice, et que, de leurs bourreaux, soit mis fin â l'impunité et les sanctionner de la manière la plus exemplaire mais aussi de la manière aussi juste qu'équitable. Au moment où le Conseil de sécurité ferme les portes du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) et celui d'ex. Yougoslavie (TPIY), qui ont considéré dans la jurisprudence Akayezu, ce type dé viol, arme rie guerre comme constitutif de crime contre l'humanité ou de génocide,
Nous demandons :
1) au Conseil de sécurité des Nations- Unies, ainsi qu'au Secrétaire général, M. Ban Kimoon, de mettre en place, sans atermoiement, un Tribunal pénal international pour la RDCongo, chargé de poursuivre tous les crimes répertoriés dans le « rapport mapping » des Nations- Unies, en succession du TPIR à Arusha en République Unie de Tanzanie. 2) à M. le président Obama, d'honorer son « prix Nobel » en adoptant dans la région, une politique qui prend en compte la dignité et l'humanité de ces femmes, .3) à M. le secrétaire général Abdou Diouf, d'actionner les valeurs de la francophonie que nous avons en partage pour que dans toutes les instances, les francophones défendent en bloc ces victimes en soutenant le présent appel, 4) à Mme la présidente Zuma, de puiser dans la sagesse et l'humanisme africains, la force nécessaire pour condamner et faire condamner l'humiliation et la douleur infligée à ces femmes de l'est du Congo et d'appuyer fortement cette exigence de justice au Conseil de sécurité. 5) à M. le président Van Rumpoy, de recentrer la diplomatie européenne sur les valeurs qui fondent l'Europe - convaincre les États membres de s'abstenir de tout soutien sous quelque forme que ce soit, visant à couvrir ou garantir l'impunité aux bourreaux - et d'inviter les Etats membres à soutenir le présent appel. 6) à Mme Robinson et M. Ban Ki-moon, d'inscrire parmi les pistes prioritaires de recherche de solution de paix durable dans la région, la succession du TPIR / Arusha par le TPI pour la RDC. 7) aux dirigeantes et dirigeants du monde, quels que soient leur pays et l'institution qu'ils servent, d'arrêter tout encouragement et supprimer tous les avantages, privilèges et immunités consentis aux bourreaux. A M. le président Hollande ainsi qu'aux Chefs des États membres du Conseil de sécurité des Nations- Unies, d'instruire leurs ambassadeurs siégeant au Conseil de sécurité de porter à l'ordre du jour et de rappeler, semaine après semaine, la question de l'instauration d'un Tribunal pénal international pour la RDC en succession du TPIR/Arusha. Ne pas le faire, serait une discrimination à l'égard de la femme congolaise, un déni de justice internationale ainsi qu'un encouragement à commettre le «gynocide » ou « fémicide». Car en effet, après publication du «rapport mapping» et la multitude de rapports sur la situation de ces femmes,' nul n'est plus fondé à prétendre n'a voir rien vu, rien su, ni rien entendu».
Sans commentaire. L'affaire est à suivre.
E. MUKUNA
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