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| Après une panne de plusieurs jours ayant paralysé les activités au port de Matadi, la locomotive 186 a repris du service Aug 14th 2013, 09:34 Crée le 14-08-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 14-08-2013 - 11H36 PAR :OBSERVATEUR 
Bien que se maintenant à la faveur des techniciens-mécaniciens, la locomotive 186 refuse de mourir et sert encore au Port et Chemin de Fer de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP/Matadi). Après une panne de plusieurs jours qui l'a immobilisée au grand garage de la société ayant paralysé les activités du secteur ferroviaire au Port, la 186 a repris du service le samedi 10 août courant après que nous ayons titré le vendredi 9 août 2013 : " La loco 186 centenaire est malade ".
La reprise du service de cette locomotive nous léguée par les Belges est le résultat de la technicité de vieux mécanos de cette société qui, malheureusement vont, pour la plupart, aller en retraite. Pour ces mécaniciens, dit-on, si tous les moyens étaient mis à leur disposition et dans leurs meilleures conditions de travail, cette locomotive et d'autres en souffrance seraient remises en parfait état de fonctionnement et auraient reçu un aspect de jouvence malgré leur vieillissement.
Le mal est que dans ce service très important, on y affecte n'importe qui, suite au tribalisme-clientélisme qui voudrait qu'on transforme la société à une EF (Entreprise familiale). Ces affectés familiaux sans notions techniques suffisantes y font du n'importe quoi alors que la longévité des engins roulants dépend de leur entretien et de placement des pièces convenables et adéquates. Or pour le cas des locomotives qui charrient de gros tonnages, il faut un bon ajustage des pièces surtout lorsque l'on sait que à la SCTP, de nouvelles pièces n'arrivent pas ou plus. Ce sont de vieilles pièces astiquées et d'autres fabriquées dans l'atelier que l'on monte. D'où l'importance et la nécessité d'avoir de bons ajusteurs et des mécaniciens rompus en la matière.
Voilà ce qui fait que la 186 et autre vieillerie des loco de la SCTP qui peinent à obtenir de nouvelles occasions, tiennent encore le coup jusqu'à ce jour, bien que le gouvernement ait décidé d'instituer la taxe sur la logistique terrestre et ferroviaire à l'importation comme à l'exportation. Qu'à cela ne tienne ! Et maintenant que tous ces faucilles de mécaniciens sont à la porte de sortie pour leurs bons et loyaux services rendus, ont-ils préparé la relève et quelle relève ? C'est ça le doute ! Car, il vaut mieux que celle-ci (relève) soit à l'école de ces vieux qu'à l'école ordinaire de ces jours. Sinon ça sera la mort du Département de chemin de Fer qui continue d'être allaité par le Port.
Ne peut y prêter l'attention est tartuffe. A prendre ou à laisser, disons tout de même que vive la 186 grâce à la thérapie de nos vaillants mécaniciens et techniciens aux corps frêles mais à l'intelligence féconde bien que primaire. Ainsi, pour les mécaniciens de la SCTP, la 186 ne mourra pas tant qu'ils sont encore là !
B.B.B |  |
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