Crée le 20-07-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 20-07-2013 - 13H05 PAR : CONGO NEWS
Jean Baptiste Ntahwa (JBN), partie civile ragaillardit davantage. A l'instar de ses témoins qui ont encore chargé les prévenus pasteur Denis Lessie et ces accusés, vodacom promet 280 pages des sms que ces derniers avaient envoyés à JBN. Pourtant, ils ont toujours, depuis le début procès, nié l'expédition de ces sms d'à partir de leurs téléphones. Ils ont soutenu que ces sms étaient le fruit d'un montage. Quant aux témoins, ils ont à leur tour, confirmé avoir à plusieurs fois introduit chacun de ces prévenus chez Ntahwa, dans son bureau privé, officiel voire en sa résidence.
Le tribunal militaire de Ndolo qui juge Denis Lessie et ses co-accusés a procédé à l'audience publique d'hier 18 juillet, à l'audition des témoins cités par la partie civile Jean Baptiste Ntahwa (JBN), à charge des prévenus. Ces deux témoins se trouvent être les gardes rapprochés de JBN, au moment des faits qualifiés notamment, d'escroquerie pour lesquels, sont les accusés sont poursuivis. A ce titre, ils ont été entendu à titre de renseignant.
Dans leur audition, ces témoins ont tour à tour fait savoir au juge confirmé avoir vu à plusieurs reprises les trois prévenus chez Ntahwa. Ces témoins ont par ailleurs, confirmé la qualité à travers laquelle, le prévenu adjudant Kasongo wa Ngoy (il se faisait passer pour un certain capitaine Bisimwa de la garde républicaine) opérait dans cette entreprise criminelle que, le ministère public qualifie dans son acte de poursuite d'association des malfaiteurs. Lorsque Kasongo wa Ngoy venait voir Ntahwa ces deux témoins qui se trouvent être des adjudants lui réservaient des honneurs dus au grade dont il faisait passer à savoir celui de capitaine.
Par ailleurs, le tribunal a à la même audience, procédé à l'audition à titre de renseignant, du conseiller juridique de Vodacom venu donner suite à la réquisition du tribunal, adressée à cette société des téléphonies mobiles. Cette réquisition consiste pour le tribunal à avoir la lumière sur l'authenticité des sms produits par devers lui par Ntahwa. Lesquels sms, lui ont été envoyés par les prévenus qui, nient jusqu' à ce jour d'en être les expéditeurs. Ce conseiller a fait savoir au juge que son employeur est prêt à mettre à sa disposition toutes les données sur les sms passés entre les prévenus et Ntahwa. Lesquels sms, expliquent-ils sont contenus dans un dossier de 280 pages.
Pour les avocats de Ntahwa, c'est la joie, dans la mesure où, les prévenus ne s'y attendaient jamais que leurs sms allaient jusque là être conservés dans le serveur de Vodacom. Pour ces avocats, leur client est toujours dans le bon depuis le début du procès.
Dans la mesure où, premièrement, la question des sms a trouvé une solution qui est en leur faveur, comme preuves que les prévenus ne pourront renverser. En fait, ces prévenus avaient reconnu être propriétaire des numéros qui envoyaient des sms à Ntahwa sur les faits leur reprochés. Mais ont nié en être expéditeur. Comme quoi, ces sms seraient inventés. Avec les données que va fournir Vodacom, tout se saura si vrai ou faux, ces sms proviendraient de leurs numéros.
A titre de rappel, ce trio urbain (le pasteur Denis Lessie, l'adjudant Kasongo wa Ngoy qui se faisait passer pour un capitaine et Okunimo Mabusa qui se opérait en qualité du petit frère de Joseph Kabila) a fait croire à Ntahwa, alors qu'il était ministre du budget, d'avoir refusé de signer un dossier dans lequel, la sœur de Joseph Kabila aurait des intérêts. Ce qui fait que depuis lors, l'ont-ils persuadé, Janey Kabila ne le supporterait plus. Innocent, Ntahwa ne va jamais se souvenir de ce soit disant dossier mais va quand même croire ces allégations. Tout simplement, soutenues par celui qui se fait passer pour le conseiller spirituel du chef de l'Etat et par celui qui se faisait passer disait petit du chef de l'Etat avec qui d'ailleurs, les ressemblances sont incontestablement. (Pour rappel, ce jeune homme a été même primé en 2010 sosie de Joseph Kabila).
Raison pour laquelle, les trois vont de manière séparée mais corroborée, convaincre Ntahwa que pour lui épargner à la colère de Janeyt Kabila, sur demande du chef de l'Etat, il doit offrir à celle-ci une jeep Hummer et une autre pour lui-même Joseph Kabila, parce que jumeau à sa sœur. Ces prévenus sont allés plus loin, jusqu'à solliciter également des fonds en faveur de la mère du chef de l'Etat qui, serait également mécontente de Ntahwa. Et ce dernier de bonne foi s'exécuter à toutes ces obligations lui imposées avec ruse.
Ce n'est qu'après avoir mené ses enquêtes que Ntahwa va se rendre compte que c'était une escroquerie pure et simple. Et l'Agence nationale des renseignements (ANR) va mettre la main sur ce réseau qualifié de mafieux.
Transférés au tribunal le 16 mai dernier, les accusés vont clamer leur innocence. Mais malheureusement, ils vont depuis le début de ce procès persister dans les contradictions et incohérences.
Par exemple, à une des audiences publiques Lessie a eu même à nier n'avoir jamais possédé au moment des faits, son actuelle voiture Mercedes ML. Une façon pour lui de créditer sa thèse selon laquelle, Ntahwa lui aurait fait donation la voiture qui fait notamment, l'objet d'escroquerie. Cette donation, ce pasteur prévenu a-t-il autrefois expliqué, se justifierait sur le fait qu'il n'avait plus de moyens de locomotion. Voilà pourquoi, Ntahwa lui aiderait. Un moyen rejeté par les avocats de Nthawa tout comme par le ministère public. Ce fait savoir que c'est par des par ses manœuvres frauduleuses que Lessie avait pu soutirer à cette jeep Ntahwa. Dans le but, va-t-il faire croire à ce dernier, de la revendre afin d'en acheter une autre pour le chef de l'Etat. Ce qui n'a jamais été le cas.
Malgré qu'il a eu à nier la propriété de sa jeep Mercedes ML, certains des fidèles de son église, ont eu à confirmer dans les couloirs de la prison de Ndolo que leur pasteur possède cette jeep depuis bien longtemps. Pour dire, qu'il n'a jamais eu le problème de locomotion.
Toutes ces contradictions, font à ce que l'innocence de Lessie soit mise en doute. Il n'a même pas un témoin qui pourrait le déchargé. Mais ne se contente qu'à nier les faits et les preuves déposés par Ntahwa, sans en apporter les preuves contraires.
PAPPY MBAKI
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