Crée le 21-07-2013 01H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 21-07-2013 - 01H15 PAR : ARTV NEWS
Goma (RD Congo) - Les combats qui ont commencé il y a une semaine dans l'est de la République démocratique du Congo ont provoqué l'afflux de plus de 4.000 réfugiés à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, apprend on de source humanitaire samedi.
© AFP/Archives Phil Moore. Des déplacés dans un camp à Mugunga, dans l'est de la RDC, le 2 décembre 2012
Selon l'ONG première Urgence, citée par les Nations unies, 4.200 personnes sont venues se réfugier dans les écoles et les églises de Goma depuis le début des affrontements au nord de cette ville entre les rebelles du M213 et l'armée régulière dimanche dernier.
Les Nations unies font état d'une accalmie dans les combats depuis jeudi. Ces affrontements à l'armes lourdes, mortiers canons roquettes se déroulaient depuis le 14 juillet aux environs de Kibati et Kanyarucinya à une quinzaine de kilomètres de Goma.
Ocha, l'organe des Nations unies pour l'aide d'urgence, citant des sources civiles, affirme qu'une partie de la population se serait déplacée vers Kibumba et vers le Rwanda voisin. Faute de passage dans un centre de transit, ils n'ont pu être dénombrés mais il s'agirait de plusieurs centaines de personnes.
Faute d'accès à ces zones depuis Goma, en raison des affrontements, aucun décompte n'a pu être effectuée au nord de ce secteur.
Selon Ocha, le nombre de personnes déplacées dans le Nord Kivu atteignait fin juin 967.000 personnes dont 90 % avaient abandonné leurs maisons en raison de combats ou de crainte qu'ils ne se propagent. Prés des trois quarts de ces déplacés ont été accueillies dans des familles d'accueil à Goma, les autres étant installées dans des camps ou sur des sites spontanés autour de la capitale régionale.
L'inquiétude des organisations humanitaires, nombreuses au Nord-Kivu, vient de l'impossibilité pour ces personnes déplacées de retourner chez elles afin de préparer la prochaine saison agricole. Vers la mi-août, ils devront aller préparer leurs champs et s'ils ne peuvent le faire en raison de l'insécurité, la crise devrait encore s'accroître.
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