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| Arrivé fin mandat, Franz Raucheinstein en appelle au renforcement de la présence du CICR Jun 26th 2013, 10:42 Crée le 26-06-2013 11H30 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 26-06-2013 - 12H50PAR :OBSERVATEUR 
Le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en RDC Franz Raucheinstein est arrivé fin mandat après quatre ans passé à la tète du comité. Il a fait ses adieux à travers une conférence de presse qu'il a animée le weekend dernier au siège du CICR dans la commune de la Gombe en présence de sa remplaçante, Alessandra Menegon de nationalité italienne.
Cette conférence de presse s'est penchée essentiellement sur les activités que mène le CICR en République démocratique du Congo pendant ces quartes dernières années.
D'entrée de jeu M. Franz a laissé entendre qu'il quitte la RDC sans constater une amélioration de la situation sécuritaire, mais ce qui est important c'est de rester présent et de renforcer leur présence dans les zones de conflits.
Pour lui, l'action du CICR au Congo est très large en ce qui concerne notamment l'accès aux médicaments, la fourniture en eau potable, les activités dans les prisons et la diffusion des règles de droit international humanitaire aux Forces armées de la RDC.
Tout en reconnaissant que sa mission en RDC a été très enrichissante le chef de la délégation sortant du CICR a fait savoir qu'un montant de dix millions de dollars américains a été alloué au CICR pour intensifier la prise en charge des blessés de guerre dans la partie est de la RDC.
A l'en croire, l'accès aux populations dans les zones de guerre demeure un grand défi eu égard aux conditions sécuritaires et aux contraintes logistiques, mais cela n'empêche pas le CICR de se déployer.
L'orateur a indiqué qu'un climat de forte insécurité s'est installé dans l'est de la RDC au cours des dernières semaines alors que de nouvelles initiatives politiques et militaires sont en cours.
Selon ses propos, des témoignages font état d'attaques indiscriminées et très violentes contre des civils ainsi que de tensions intercommunautaires de plus en plus vives.
Il a ajouté qu'après plus de quatre ans passés au Congo, il regrette de partir sans avoir pu constater une amélioration du respect de la vie et de la dignité des populations civiles dans les zones de conflit.
Au contraire, les actes de violence à l'encontre de la population civile, notamment les meurtres et les violences sexuelles restent à un niveau très préoccupant et jettent régulièrement sur les routes de milliers de familles, déclare –t-il.
Pour sa part, la nouvelle cheffe de la délégation, Alessandra Menegon qui a déjà une expérience dans la sous région des grands lacs s'est réjouit d'y revenir.
Elle a indiqué que toutes les parties aux conflits devraient respecter le CICR et le laisser travailler.
Elle a reconnu que la République démocratique du Congo est un pays magnifique avec une population d'une grande hospitalité.
Ce pays mérite que ces conflits cessent, a –t- elle poursuivi.
Rappelons qu'au cours de dernières semaines, le CICR a distribué des vivres (riz, haricots, huile) à plus de 6000 personnes déplacées dans la région de Kamango, dans le Nord-Kivu à proximité de la frontière avec l'Ouganda.
Parmi elles, plus de 4000 ont fui par crainte de la vague d'enlèvements qui sévit dans la région.
Le CICR a également construit un réseau d'approvisionnement en eau potable, de la source jusqu'aux 23 bornes fontaines pour 15000 habitants du groupement de Runingu, localité de la plaine de Ruzizi, au Sud Kivu.
Le CICR a démarré les travaux de construction d'une « maison d'écoute » où les victimes de violences notamment sexuelles seront recueillies et prise en charge par des assistants psychosociaux.
Ce centre situé à Matutira dans l'extrême nord du Sud-Kivu sera géré par une association locale.
Pathou Kinzala Nkuka |  |
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