Crée le 30-06-2013 13H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 30-06-2013 - 13H30 PAR : ARTV NEWS
Les terroristes ont exécuté trois citoyens syriens chrétiens dont un religieux franciscain et deux de ses paroissiens dans la région de Jisr ech Chogour au nord-ouest de la Syrie.
Le Père François Morad et deux de ses adeptes avaient été enlevés du couvent latin dans le village de Ghassaniyyé.
Dans la vidéo qui a filmé l'exécution en pleine nature, ses assassins parlaient un arabe classique lourd et sans accent syrien.
Certains d'entre eux avaient des cheveux longs et des traits non arabes. Ce qui laisse supposer qu'ils sont tchétchènes, nombreux dans cette région.
Dans le chef d'accusation lu avec un mauvais arabe aux gens qui s'étaient attroupés autour des trois victimes, dont des enfants, il est dit l'un d'entre eux avait le numéro de téléphone de l'armée régulière dans le répertoire de son portable. Il est également dit qu'ils étaient en train de transporter des armes et des munitions.
L'une des victimes, avant d'être exécuté, s'est défendu d'avoir transporté des armes.
Le Père Halim Njem, responsable de l'Église Franciscaine en Syrie a dit que « le monde devrait savoir et surtout les Occidentaux qu'en armant lesterroristes, ils soutiennent des fanatiques et contribuent à tuer des Syriens, dans toutes leurs composantes, dont des Chrétiens ».
Selon le curé de la paroisse dans le patriarcat syriaque orthodoxe, le Père Gabriel Daoud, cet acte s'inscrit dans la cadre du projet de sédition confessionnelle imposé au Moyen Orient par l'occident.
« Ils croient faire peur au peule syrien et aux Chrétiens à travers leurs exactions contre les symboles religieux , comme ce qui s'est passé avec les symboles religieux chrétiens, comme cela s'est passé avec le Père François qu'ils ont décapité , ce qui constitue une méthode horrible qui n'a rien à voir avec les valeurs humaines ni avec la religion », a-t-il ajouté.
Mannaa sur la liste noire
Une source proche du bureau John Weleks, responsable du dossier syrien au ministère des affaires étrangères britannique , a révélé pour le correspondant de Syria Truth en Grande Bretagne que des préparatifs ont lieu pour liquider Haytham Manaa, opposant franco-syrien et responsable de la Commission de coordination à l'étranger.
« Des « opposants » syriens jouissant d'une protection du gouvernement turc sont impliqués dans la planification sur son sol d'un acte terroriste contre Haytham Manaa » précise une source turque pour le site, précisant que c'est Moscou qui a adressé cette mise en garde à Ankara.
Moscou a également informé Manaa en personne et lui a demandé de prendre ses précautions en Allemagne et en Suisse particulièrement.
A noter que l'administration américaine, à la demande de la « Coalition de la révolution et de l'opposition syrienne » et du « Conseil national syrien », a clairement informé la direction russe que la présence de Manaa ainsi que celle d'une délégation kurde à la prochaine rencontre Genève 2 est inconcevable. .
Tal Kalakh libéré
L'armée arabe syrienne (AAS) a sécurisé la localité stratégique de Tal Kalekh dans la province de Homs où des centaines de miliciens ont été tués et d'autres se sont rendus en nombre.
Selon le site Arabi-Press, « des tunnels, des dépôts d'armements, des munitions et des hôpitaux de fortune ont été découverts » dans cette localité située à 5 Km du Liban et qui a longtemps servi de point de passage principal pour les armes et les miliciens de l'insurrection syrienne.
Immédiatement, l'aviation syrienne a bombardé des repaires de miliciens dans la localité de Rasten, située au cœur de la province de Homs où plusieurs miliciens ont été abattus.
Combats autour de la capitale
Au sud de la capitale, des dizaines de miliciens ont péri dans un pilonnage de l'artillerie contre Al Hajar Al Asouad, Al Qadam et les abords du camp de Yarmouk.
Les axes nord et ouest du quartier de Barzé, au nord-est de la Damas ont aussi été le théâtre d'accrochages violents au cours desquels des repaires des miliciens ont été détruits.
Une journée avec l'armée
Selon le site Arabi-Press dont une équipe a escorté pendant une journée l'avancée d'une force militaire de l'AAS vers l'axe ouest de la capitale, l'armée est parvenue à libérer le commissariat de Zabaltani, puis a lancé un assaut contre les repaires des miliciens à Jobar .
Selon le correspondant du site, l'avancée de l'infanterie et des chars était précédée par les véhicules Chilka pour éviter que les miliciens ne bombardent les véhicules blindés avec des missiles anti-char .
L'AAS s'est ensuite tournée vers le bâtiment Maalamine, une tour énorme de ciment fortifié où les miliciens s'étaient retranchés utilisant certains de ses appartements comme dépôts d'armements et comme base de tirs des roquettes vers la capitale.
Selon Arabi-Press, le bâtiment a été pilonné à l'artillerie tuant de nombreux miliciens alors que dans le quartier de Qaboun, l'armée a investi un bâtiment occupé par les terroristes et les a tous abattus.
Et les blessés soignés en « Israël »
La porte-parole de l'armée « israélienne » a indiqué que deux blessés syriens ont été transportés par le passage de Quneitra au Golan à l'intérieur de « l'israël » (Palestine occupée) pour y être soigné .
Des miliciennes dans une mosquée
Une photographie a été postée sur la Toile présentant des femmes miliciennes encagoulées suivant un entrainement au maniement de mitrailleuse.
Selon le site Syra Truth, l'entrainement a eu lieu dans la mosquée du quartier Seif Ed-Dawla, occupée par les terroristes .
Preuve que les lieux de prière sont utilisés par les terroristes comme casernes militaires et explique les raisons pour lesquelles l'armée régulière est parfois obligée de les attaquer.
Source : Almanar.com.lb
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