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Ban Ki-moon en RDC le 22 mai « pour renforcer le mandat de la Monusco et celui de la Brigade d'intervention » May 16th 2013, 10:34 Crée le 16-05-2013 09H00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le jeudi 16-05-2013 -12H35 PAR : OBSERVATEUR   Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon va effectuer une visite de travail en République démocratique du Congo (RDC) du 22 au 23 mai 2013 en compagnie du président de la Banque mondiale, Dr Jim Yong Kim, et d'une importante délégation de responsables onusiens « pour renforcer le mandat de la Monusco et celui de la Brigade d'intervention ». Le porte-parole de la Mission de l'Onu pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (MONUSCO) Manodge Mounoubai a annoncé mercredi 15 mai que Ban Ki-moon rencontrera notamment « les responsables de la Monusco, des agences de l'ONU présentes en RDC, le président de la République, le premier ministre, les présidents des deux chambres du Parlement congolais et les représentants de la Société civile ». « Je ne suis pas le porte-parole du Secrétaire général ni du directeur de la Banque mondiale », a-t-il répondu à une question sur la particularité de la visite de Ban Ki-moon par rapport à la récente visite de son Envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, effectuée fin avril à Kinshasa et à Goma (Nord-Kivu).  Le porte-parole de la Monusco a appelé la presse à la patience, en attendant l'arrivée de ces deux hautes personnalités mondiales, « pour en savoir davantage sur la particularité de leur visite en RD Congo ». Présence onusienne « plus rigoureuse » Lors de sa rencontre avec le président congolais le 29 février 2009 à Kisangani (Province Orientale), le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait souhaité une présence « plus vigoureuse » de la Mission de l'Onu dans l'Est de la RDC (Monuc) pour préserver les « gains » de l'opération menée par Kinshasa et Kigali contre les rebelles hutu rwandais. Il avait estimé qu'« une présence plus vigoureuse de la Monuc doit permettre d'assurer à long terme les gains de l'opération rwando-congolaise dans le Nord-Kivu ». Durant cette période, les armées congolaise et rwandaise étaient engagées dans une opération militaire conjointe destinée à neutraliser les groupes armés congolais et étrangers, dont les rebelles Hutu rwandais des FDLR. « Les récents développements ont offert une opportunité aussi bien aux autorités congolaises qu'à la Monuc de renforcer leur engagement » dans le Kivu, avait indiqué son porte-parole qui avait appelé à profiter de « cette stabilité plus ou moins temporaire » pour « renforcer l'autorité de l'Etat et assurer de façon plus efficace la protection des civils ». Ban Ki-moon avait également souhaité voir la mission de l'Onu en RDC « appuyer de façon beaucoup plus vigoureuse » les forces armées congolaises. Fin  novembre 2008, le Conseil de sécurité avait adopté une résolution octroyant plus de 3.000 hommes supplémentaires à la Monuc qui, déployée depuis 2001, était la plus importante mission de paix de l'organisation mondiale avec 17.000 soldats. Après Kisangani, Ban Ki-moon s'était rendu dans l'après-midi à Goma (Nord-Kivu) d'où il avait appelé Kinshasa à « collaborer avec les Nations unies pour éradiquer le fléau des violences sexuelles », après une visite dans un hôpital accueillant des femmes qui en étaient victimes.

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