Crée le 27-04-2013 00H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 27-04-2013 - 00H20 PAR : CONGO NEWS
LUBUMBASHI le réaliste spécialiste du Congo, Thierry Michel, consacre son der¬nier film à Moïse Katumbi le puissant gouverneur règne en maître sur le Katanga, sa province qu'il veut remettre sur les rails.
Physique de sportif, élégance de mannequin, et charisme à revendre : Moïse Katumbi, le gouverneur du Katanga, impressionne .et pas que les journalistes : outre ses citoyens, politiques et hom¬mes d'affaire ne cachent pas leur sympathie pour cet en¬trepreneur élu haut la main gouverneur de sa province. Une province grande comme la France, qui regorge de mi¬nerais convoités de l'électro¬nique.
Il faut dire que ce fils d'un Européen fuyant le nazisme et d'une Congolaise sait pa¬rer à toutes les situations .quand la chaleur qui tombe sur sa vile, Lubumbashi, se tourne en colère populaire, il n'hésite pas à monter au front pour apaiser les ten¬sions. Lorsque des creuseurs ces milliers de travailleurs qui exploitent, souvent sans la moindre protection, des sites miniers risquent d'être expulsés, il assure qu'il fera tout son possible pour les multinationales minières ne les privent pas de leur ga¬gne-pain. Quand des tonnes de minerais, le richesse de la région, quittent le pays de taxes, il se rend au poste frontière pour que l'argent rentre dans les caisses de l'Etat.
Sa réussite personnelle et les quelques années passées à diriger le riche Katanga poussent certains de ses admirateurs à voir en lui le futur Président du pays. « il est le plus à même de lut-ter contre la corruption, de rendre l'administration effi¬cace », affirme sans hésiter Justin, employé dans l'éle¬vage de poissons. le jeune homme lui est reconnaissant d'avoir repris en main le sec¬teur agricole, alors que la sécurité alimentaire est loin d'être acquise pour de nom¬breux habitants.
Et comme si ce volontarisme ne suffisait pas, le multi¬millionnaire sait se monter généreux. Il n'hésite pas à financer divers projets so¬ciaux, à rénover des éco¬les, ou faire asphalter des routes, à ses propres frais. C'est là que le débat se complique. Ses opposants l'accusent de confondre les caisses de la province et son porte–feuille. « Foutaises », répondent en choeur ses partisans. « Il est tellement riche qu'il n'a pas besoin de piquer dans les caisses de l'Etat ».
Sa fortune, estimée à 60mil¬lions $.plaide en ce sens.
Honni par quelques-uns, adulé de beaucoup, le pres¬que quinquagénaire sait qu'il suffirait de pas grand-chose pour qu'il se transforme en tribun populiste voir ci-contre l'irrésistible ascen¬sion de Moïse Katumbi, le film de Thierry –Michel. il élude pourtant la question. Comme il l'a déjà annoncé il
y a quelques mois, il répète qu'il ne souhaite pas voir son mandat de gouverneur renouvelé à l'issue des pro¬chaines élections.
« Il faut savoir quitter le pouvoir à temps », assure–t-il «malheureusement pour l'Afrique, c'est quelque chose que beaucoup des chefs d'Etats du continent n'ont pas compris ».
Déjà, les Katangais redou¬taient qu'il ne mette à exé¬cution ce qu'ils considèrent comme un risque pour leur province. « S'il part, on le tape », assène sans plai¬santer un chauffeur de taxi. Et d'assurer que « Madame Katumbi a déjà été menacée sur le marché. La région a trop besoin de lui ». (Tiré du périodique belge «METRO», le titre est de «CONGO¬NEWS»)
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