Friday, April 26, 2013

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l’actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l’actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger: La main noire de Kigali

AFRIQUE REDACTION . L'information en continu ! Afrique au cœur de l'actualité...Infos News sur la RDC, les brèves de la dernière minute. Synthèse sur l'actu internationale. rdcongo-kinshasa, Nord et Sud KIVU, Kinshasa, Bas Congo, Dongo, Equateur, Maniema, Lubumbashi, les deux Kasai. Rédacteur en Chef : BONGOS Roger
portail sur l'actualité africaine,Afrique,actu, Actualité de l'Afrique et de la RDC,de l'Afrique et du Maghreb offre un journal quotidien contenant des informations sur l'actualité, la culture, l'économie, le sport, les sociétés de 56 pays africains, Congo actualités, jobs, emploi, sport, musique, culture, afrique, kinshasa , Kabila , Mobutu , tshisekedi, werrason, coopération , République Démocratique du Congo,opposition,résistance,alliance,mouvement associatif, économie,
La main noire de Kigali
Apr 26th 2013, 23:40

Crée le 27-04-2013 00H10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le samedi 27-04-2013 - 00H20 PAR : LE POTENTIEL

 

                                  Blocage des Pourparlers de Kampala

Poussé par Kigali, son maître à penser, le M23 a décidé de quitter la table des négociations. C'est donc le blocage à Kampala. Kinshasa qualifie de « contreproductive et d'irrationnelle » l'attitude affichée par le M23. Le gouvernement voit en ce geste une main noire des parrains du M23, particulièrement le Rwanda, qui n'a jamais accepté de rompre le cordon ombilical avec son filleul. A moins d'un revirement de dernière minute, le retour de la paix dans l'Est de la RDC ne tient plus qu'au déploiement de la force spéciale d'intervention, une des clauses de la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies. 

Coup de théâtre à Kampala. Le M23 a rappelé, de toute urgence, ses délégués siégeant dans la capitale ougandaise dans le cadre des pourparlers directs avec Kinshasa. Pour une surprise c'en est une, dans la mesure où en rentrant à Bunagana, leur quartier général dans le Nord-Kivu, les délégués du M23 plombent la signature d'un accord de paix auquel tout le monde s'attend depuis près de  cinq mois (les pourparlers ont débuté en décembre 2012).

Toutefois, Kinshasa garde tout son calme et maintient encore ses délégués à Kampala. Contacté au téléphone par notre Rédaction, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga a déclaré : « Nous prenons acte de cela ».

KINSHASA NOMME LE COUPABLE

Déçu, Lambert Mende a jugé  « contreproductive et irrationnelle » l'attitude du M23. Selon lui, « C'est la preuve que les rebelles ne savaient même pas pourquoi ils prenaient les armes ». Sur le même ton, il a poursuivi : « Aujourd'hui, on comprend de plus en plus que derrière le M23, il y a des forces invisibles qui guident leur action, des mains invisibles, connues d'ailleurs, les téléguident ».

Même s'il n'a pas voulu le citer ouvertement, Lambert Mende fait sans nul doute référence au Rwanda, considéré par le groupe d'experts des Nations unies, comme principal soutien du M23 à côté de l'Ouganda.

Quelle réaction Kinshasa réserve à l'acte posé par le M23 à Kampala ? A-t-il été pris de court ? Lambert Mende s'est voulu plutôt réservé : « Le président de la République va prendre rapidement une décision, le temps de recevoir officiellement le rapport de nos délégués à Kampala.

Nous vous informerons de la suite à réserver ». En effet, renseigne une source très introduite, un des experts de la partie gouvernementale à Kampala devait rentrer à Kinshasa hier jeudi dans la soirée pour faire rapport au gouvernement.

Que se passerait-il au cas où le M23 refuserait de retourner à la table des négociations ? De l'avis de Mende, Kinshasa s'en remet désormais à la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies du 28 mars 2013 qui autorise le déploiement dans l'Est de la RDC d'une brigade spéciale d'intervention à créer au sein de la Monusco.

La France, pays initiateur de ladite résolution, avait souligné que celle-ci permettait d'établir un lien entre les engagements politiques des États de la région et la situation dans l'Est de la République démocratique du Congo.

Position balayée par le Rwanda qui n'a pas caché son opposition à l'option levée par les Nations unies.  De l'avis de Kigali, seule une solution politique était en mesure de ramener durablement la paix dans l'Est de la RDC, en particulier, et dans la région des Grands Lacs, en général.

L'AGENDA CACHE DE KIGALI

Contacté par notre Rédaction, un spécialiste de la région des Grands Lacs a indiqué que l'acte posé par le M23 procède d'une logique, sinon d'une stratégie de son parrain qu'est Kigali. Notre source rappelle qu'en mars dernier, avant de suspendre les pourparlers, la partie gouvernementale avait déposé son projet d'accord de paix auprès de la facilitation ougandaise qui devait le superposer sur celui du M23. La reprise des négociations était conditionnée par la soumission aux parties d'un document synthèse confectionné par le facilitateur.

En reprenant la route de Kampala, il était attendu des parties en présence la signature dans un bref délai d'un texte harmonisé par la facilitation. Celle-ci a pris son temps, prétextant les derniers réglages du document. Renseignements pris, le facilitateur attendait plutôt l'aval de Kigali à qui il avait envoyé le document pour appréciation. Ce qui n'est pas arrivé jusqu'au moment où le M23 a décidé de claquer la porte des négociations en traitant Kinshasa de mauvaise foi.

La vérité c'est que la partie gouvernementale n'aurait pas transigé sur ce qui touche à la souveraineté de la RDC, rejetant par la même occasion les élucubrations du M23 contenues dans le document qu'il s'était empressé de balancer sur la toile dans le but de distraire l'opinion. En se rendant à cette évidence (intransigeance de Kinshasa), le régime de Kigali aurait gelé ce document qui annihile les intérêts de son filleul, et par ricochet, ses propres intérêts, à savoir poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC en gardant en permanence un pied sur le sol congolais.

Raison pour laquelle il a inspiré le projet du M23 qui exige, pince sans rire, la gestion pendant 5 ans (renouvelables !) des territoires actuellement sous son contrôle.

Par ailleurs, le Rwanda n'a jamais caché son opposition au déploiement de la brigade spéciale d'intervention des Nations unies à ses frontières avec la RDC. L'entêtement du M23, qui brandit à tout vent le spectre de la guerre avec les Casques bleus, ne serait donc que la voie choisie par Kigali pour faire basculer la sortie de crise dans l'optique politique et non militaire. 

La suite des événements dépend désormais de la réponse que Kinshasa y réservera. S'il se laisse entraîner dans le schéma du M23, il fera indirectement le lit à la tactique de Kigali. De toute évidence, le blocage actuel, s'il peut aller à l'échec de Kampala, aura été l'œuvre de Kigali dont la main noire emprisonne le M23 et guide toutes ses déclarations et actions.

You are receiving this email because you subscribed to this feed at blogtrottr.com.

If you no longer wish to receive these emails, you can unsubscribe from this feed, or manage all your subscriptions

Related Posts by Categories



0 comments:

Post a Comment

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...